croire au pere noel

Faut-il laisser ses enfants croire au Père Noël ?

Le sujet est plus que redondant en cette période de fin d’année : Noël, les cadeaux et le fameux Père Noël !

Pour nos 3 enfants, le fait qu’ils puissent croire au Père Noël ou au contraire qu’on leur expliquent la vérité est un sujet dont nous avons longuement discuté et sur lequel nous avons poussé les recherches. Nous nous sommes laissés le temps de la réflexion et nous avons choisi de jouer la carte de la transparence en leur disant la vérité.
A travers cet article, nous allons vous expliquer les raisons de ce choix bien particulier, mais surtout ce qui se cache derrière le mythe du Père Noël.

Il y a quelques années, nous sommes tombés sur un article du blog « Alternative Montessori ». Ce blog reprend une phrase écrite par Maria Montessori à propos du Père Noël. Sa position sur le sujet a plus que jamais renforcé et confirmé notre conviction dans le choix que nous avons fait.

« Dans les pays anglo-saxons, Noël est un vieillard caduc, couvert de neige, qui porte dans un panier énorme les jouets aux enfants, en entrant réellement la nuit dans leur maison. Mais comment ce qui est le fruit de notre imagination pourrait-il développer l’imagination des enfants ? Nous seuls imaginons et non eux, ils croient, ils n’imaginent pas. […] Est-ce la crédulité que nous voulons développer chez nos enfants ? […] C’est nous qui nous divertissons de la fête de Noël et de la crédulité de l’enfant. » (Maria Montessori)

Le mythe du Père Noël

Je ne vais pas vous refaire l’historique de l’histoire du Père Noël. Qu’il descende de Saint-Nicolas, qu’il ait été recoloré par Coca-Cola ou qu’il soit aidé dans sa tache par une armée de petits lutins… j’ai envie de dire : peu importe.

Le Père Noël du point de vue des enfants

Après avoir observé un bon nombre d’enfants face à un Père Noël, le constat est sans équivoque : la majorité ont peur, surtout les plus jeunes d’entre eux (car lorsqu’ils grandissent certains enfants « prennent sur eux » pour faire plaisir aux parents le temps d’une photo!)

Peut-on leur en vouloir d’avoir peur de ce grand et gros monsieur habillé tout en rouge avec une grosse barbe qui lui cache la moitié du visage ? De grosses lunettes qui lui cachent l’autre moitié, dont la tête et les longs cheveux sont recouverts par un impressionnant bonnet rouge et qui s’introduit la nuit dans leur maison ?

De plus, on ne peut pas dire que les parents lui facilitent la tâche. Peut-être avez vous déjà entendu, vécu ou vous-même tenu les propos suivants :

  • Si tu n’es pas gentil(le) le Père Noël ne passera pas !
  • Attention, le Père Noël voit et entend tout ce que tu fais !
  • Est-ce que tu as été sage cette année pour mériter tes cadeaux ?

Le Père Noël serait donc une sorte de grand juge suprême sachant mieux que les autres ce dont l’enfant mérite ou non ?

Pas très rassurant du point de vue de l’enfant, n’est-ce pas ?

Pere noel juge suprême

Ce que développe le mythe du Père Noël chez l’enfant

Lors de mes recherches sur le sujet, je suis tombée sur une vidéo postée par le site « 20 minutes » et dont le journaliste dit à propos du Père Noël :  » […] il apporte magie et féerie, surtout, il nourrit l’imaginaire des enfants dont le rapport à la réalité n’est pas encore formé ».

De nombreux psychologue ont en effet établit le fait qu’avant 4 à 5 ans l’enfant ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire.

La question que l’on est en droit de se poser est donc la suivante : Est-ce le rôle des parents de nourrir l’imaginaire de l’enfant en lui faisant croire à n’importe quoi ? Nos enfants ne sont-ils pas capables, passé cet âge, de s’inventer leurs propres histoires ?

Le Père Noël pose plusieurs autres problèmes, la psychologue Anne Bacus en a soulevé quelques-uns qui ont retenu mon attention :

  • La confiance de l’enfant pour ses parents : Puisque cette histoire est racontée par papa et maman, elle est forcément vraie. N’oublions pas que l’enfant porte une confiance sans limite à ses parents.
  • Ne pas assumer ses choix : Avoir tendance à se décharger sur le Père Noël pour justifier le fait que l’enfant n’ait pas tous les cadeaux préalablement commandé.
  • La découverte de la vérité : Lorsque ce moment arrive à l’école l’enfant peut subir des moqueries et penser que ses parents l’ont trahi et peut même aller jusqu’à leur en vouloir.

Le mythe du Père Noël pose aussi le problème de la crédulité. On apprend à son enfant à croire en n’importe quoi en trouvant des réponses plus ou moins loufoques aux vraies questions qu’il se pose, et qu’il est en droit de se poser.

Notre choix sur la croyance au Père Noël et nos raisons

Nous avons donc pris la décision de ne pas faire croire à nos enfants au mythe du Père Noël. C’est un choix personnel et réfléchit.

S’amuser de la naïveté et de la crédulité d’Arthur, Gaspard et Constance est un point sur lequel nous sommes complètement d’accord : il n’en sera pas question.

Nous voulons à tout prix développer la confiance que nos enfants nous portent, cette confiance est le moteur de leur construction personnelle.

Nous leur expliquons que d’autres parents, par choix ou par coutume, font croire à leurs enfants que le Père Noël existe. Nous leur racontons l’histoire imaginée autour du Père Noël en insistant bien sur le fait que se soit une histoire.

Contre toutes attentes, Gaspard 5 ans et Constance 3 ans « croient » au Père Noël. Sans contredire leur désir de croyance, nous leur précision qu’il existe, en effet, dans les contes et les histoires, mais que dans la vie, chaque personne apporte ou fabrique un cadeau à une autre et que c’est l’amour que l’on y met et l’envie que l’on a de l’offrir qui donne son importance aux cadeaux

Et puis surtout nous mettrons en avant les valeurs historiques et biblique de l’histoire de Noël, car c’est avant tout pour ces raisons que l’on célèbre cette fête. Je vous invite d’ailleurs à lire l’article sur les vendredis intellos « La grande préparation des cadeaux de Noël » dans lequel je propose des pistes pour parler de Noël a ses enfants et dans lequel je propose des activités occupant l’esprit et les mains de l’enfant.

Ce choix personnel ne nous fait bien entendu porter aucun jugement négatif sur les parents qui, par choix ou par tradition, font croire au Père Noël à leurs enfants.

C’est avec beaucoup de plaisir que nous lirons vos commentaires à ce sujet!

Nous vous souhaitons à tous de belles fêtes de fin d’année !

About Amelie Blot

Je me rappelle étant petite que je disais à ma maman : "quand je serai grande je ne punirai pas mes enfants !". Les années ont passé, je suis devenue maman et ce principe qui "était" en moi est plus fort que jamais. Je me forme au quotidien, à travers mes lectures enrichissantes et auprès de mon petit Arthur, à une méthode d'éducation respectueuse et bienveillante. J'espère pouvoir vous transmettre le goût de vivre la fabuleuse aventure de la parentalité tout en préservant l'épanouissement familiale si nécessaire au bonheur.

72 72 commentaires

  1. moi j’ai pris le partie de demandé a mon fils (3 ans 1/2) ce qu’il pensait à propos du père noël pour ne pas lui inventait moi même cette histoire, et il s’est fait sa propre histoire (comme d’autres qu’il s’invente aussi) qui sera la sienne et qui changera sans doute d’une fois à l’autre, mais du coup qui ne sera pas quelque chose que je lui impose et que je devrais démentir plus tard… je le laisse rêver sans que ce soit moi qui lui invente quelque chose…

    • Bonjour Sofie, c’est une façon de faire très intéressante. Merci de partager votre expérience avec nous.
      A bientôt,
      Amélie

      • Bonjour étant musulmane nous ne faisont pas croire a nos enfant qu il y est un père noel et je trouve que la confiance que les enfant on en leurs parent se ressent par ça.car le fait de leur faire croire a quelque chose qui n existe pas est certainement le premier et le plus gros mensonge que l on offre a noel et pr l avoir vécu étant convertie et d une famille qui fête noel. Je me rappel le jour ou mon grand frère ma emmener dans le grenier voir les cadeaux que mes parent y avait déposer et je me souvient avoir eu ce sentiment de trahison et je pense que ma confiance envers mes parents s’en ai beaucoup ressenti par la suite.je trouve super que vous âtre choisi d avoir la confiance et le respect de votre fils et j espère pr votre famille qu elle sera tjrs car c bien ça qui fait que les énfant respect leurs parent

  2. Pour ma part, je refuse aussi de faire croire mon fils à n’importe quoi, que ce soit Père Noël, cloches de Pâques, petite souris qui ramasse les dents de lait … je mets tout dans le même sac. Bien sûr les aspects que vous abordez, je les partage. Noël divertit surtout les adultes, mentir à un enfant entame sérieusement la confiance qu’il peut avoir en ses parents, et c’est d’ailleurs une réaction tout à fait saine … si on continue à faire une confiance aveugle à quelqu’un qui nous ment, on risque de graves ennuis. Ce pourquoi j’ai décidé de ne pas mentir. Mais il y a autre chose … je serais curieuse de connaître, ce que vous appelez « les raisons bibliques de fêter Noël ». Les gens qui lisent vraiment la Bible, savent que Jésus n’est pas né un 25 décembre et qu’on ignore la date exacte de sa naissance, de même qu’on ne l’a jamais fêtée de son vivant … Parce que pour être précise, il n’y a pas de raison « biblique » de fêter Noël, il y a des raisons de « tradition catholique » et c’est assez différent … Et pour préciser encore davantage, ce n’est pas la naissance de Jésus sur terre qui sauve l’humanité selon la Bible, mais plutôt sa mort et sa réssurection …
    Sur ce, grand merci pour cet article, je me sens moins seule, car nombreux sont les parents qui aiment faire croire leurs enfants au Père Noël, et savoir que ce n’est pas le cas de tous, c’est une bonne chose !

    • Bonjour Dophinel, Merci beaucoup pour votre commentaire qui me permet en outre de revenir sur mes lointains cours de catéchisme ;-)
      En effet, la Bible ne parle pas de fêter la naissance de Jésus, cependant, les évangiles font tout de même référence à la grossesse de Marie, grossesse engendrée par l’esprit saint, et du fait qu’à sa naissance l’enfant a été emmailloté et placé dans une mangeoire faute de place autre part. Il est également précisé que ce fils sauverait son peuple de ses péchés. Je pense que les références bibliques s’arrêtent à peu près ici et commencent alors les traditions catholiques comme la date du 25 décembre pour marquer la fête de la naissance du Christ, le repas passé en famille, la confection de la crèche, l’échange des cadeaux de Noël…
      Que l’on y croit ou non, je pense que cette histoire a marqué des générations avant nous et mérite de perdurer. Selon ses croyances, chacun peut y mettre plus ou moins de conviction ;-) . A très bientôt, Amélie

  3. Pareil ici. Impossible de passer à côté du père Noel vu que toute la famille et notre charmante société de consommation nous en rabâche.
    MAIS nous insistons bien sur le fait que c’est une histoire. C’est sympa de s’inventer des histoires, même les adultes aiment le faire mais ce sont des histoires. Nous avons mis l’accent sur la fête et l’échange : décorer la maison ensemble, fabriquer des cadeaux pour toute la famille, partager un bon repas,…
    A ce propos, il y a un super livre de CDK : Agathe ne croit pas au père Noël.

    • Bonjour Emilie,
      Merci pour ce commentaire. Nous sommes toujours reconnaissant des livres que l’on nous suggère ! Et Catherine Dumonteil-Kremer est l’une de nos figures de références dans le domaine de la parentalité :-)
      A très bientôt,
      Amélie

  4. merci beaucoup pour votre article
    il reprend les arguments qui plaident en faveur de l’enfant
    car ce n’est pas toujours facile, lorsque l’on est parents, de savoir et d’expliquer pourquoi l’on sent qu’il serait mieux de faire ci ou ça…

    j’ai partagé l’article car vraiment, il remet l’enfant, ses besoins, au centre du débat!

    MERCI!!!

    • Merci beaucoup Lahulotte pour votre touchant commentaire.
      C’est très encourageant de savoir que d’autres parents se reconnaissent dans ce choix et que nous sommes nombreux à être convaincus de l’inutilité de la croyance en le Père Noël :-)
      A très bientôt,
      Amélie

  5. Bonjour, merci beaucoup pour votre article qui remet effectivement l’enfant au centre de la problématique et permet de se poser la question pour lui. Quand j’explique mon malaise face à cette histoire, j’entends souvent dire aux adultes « ah mais c’est tellement beau quand ils y croient ». C’est beau pour qui ? Pour les adultes qui ont perdu la faculté de s’émerveiller, peut-être, moi ça me met au contraire très mal à l’aise. Je me rappelle très nettement ce fameux jour où j’ai appris par un petit camarade de classe, que c’était les parents qui mettaient les cadeaux au pied de l’arbre… Et bien je me suis sentie trahie tout simplement, il y avait d’abord la honte d’y croire alors que les autres copains savaient et le sentiment d’injustice et de trahison vis à vis de mes parents qui m’enseignaient que ce n’était pas bien de mentir… Une belle expérience de « fais ce que je te dis mais pas ce que je te fais »… Bref je me suis sentie trahie par ceux en qui j’avais confiance et leur en ai voulu longtemps.
    Je n’ai pas envie de cette relation avec ma fille, je veux garder sa confiance et j’ai donc commencé à raconter à ma fille que c’était une histoire et profité d’un super dessin animé (Les 5 Légendes) pour expliquer que suivant les pays on racontait différentes légendes aux enfants (La fée des dents ou la petite souris ou Ratoncito Perez, pour les dents, le Père Noël, le Lapin de Pâques, etc) mais j’ai du mal à être très claire pour le soir de Noël car la tradition de la famille de son père est de faire croire à tous les cousins en même temps, qu’il est en train de passer et je n’ai pas envie qu’elle s’attire les foudres de ses cousins et de leurs parents… Donc cette année, à 4 ans et demi, c’est difficile car elle n’est pas toute seule et en même temps pose de vrais questions.
    Merci donc car ça un vrai casse-tête

    • Bonjour Alexa,
      En effet, nous n’en parlons pas dans l’article, mais cela peut devenir très compliqué, en famille notamment, lorsque les petits cousins/cousines croient au Père Noël et pas votre enfant ! Peut-être devriez vous avoir une petite conversation en amont avec votre enfant pour lui indiquer que ses cousins/cousines pensent que l’histoire est vraie. Mais bon j’imagine le casse tête entre un enfant de 4 ans qui peut révéler la vérité à tous moments et le regard inquisiteur des parents à qui l’on a « cassé » le rêve de leurs enfants…
      Je pense que d’ici 1 an ou 2, nous y seront également confronté!
      A très bientôt et merci pour votre commentaire poignant sur vos souvenirs d’enfance.
      Amélie

  6. Ouu!!!! Les mauvais parents qui font « croire à leurs enfants n’importe quoi »!!! Qui cassent leur confiance envers eux et qui n’assument pas leurs choix en se « déchargeant sur le Père Noël pour justifier le fait que l’enfant n’ait pas tous les cadeaux préalablement commandé!!! »!!!!
    Et encore pire!! Qui « s’amusent de la naïveté et de la crédulité des enfants »!!! c’est horrible!!
    Quelle belle leçon de morale, un brin culpabilisante tout de même, vous ne trouvez pas?
    Je ne me sens pas concerné car mes enfants ne croient pas au pere noel, mais bon je me mets à la place des autres parents….
    Vous finissez par: « Ce choix personnel ne nous fait bien entendu porter aucun jugement négatif sur les parents qui, par choix ou par tradition, font croire au Père Noël à leurs enfants. » mais en implicite, voila un beau jugement!!!!
    Raphaelle

    • Bonjour Raphaëlle,
      Merci pour votre commentaire. Sincèrement, loin de nous l’idée de juger les autres parents sur leur façon de faire avec leurs enfants. Avec cet article, nous ouvrons la réflexion sur le fait que raconter l’histoire du Père Noël n’est pas forcément nécessaire pour l’enfant. Je ne vais pas reparler des arguments, puisqu’ils sont cités dans l’article. Cependant, ce n’est pas parce que nous ne sommes pas d’accord avec d’autres façons de faire que nous nous positionnons en juges inquisiteurs. Nous pensons au contraire, que chacun est libre de faire ces choix, certains choix peuvent se révéler plus judicieux pour les enfants que d’autres, et c’est toujours avec pour objectif le respect et la bienveillance envers l’enfant que nous écrivons nos articles. A travers les articles que nous écrivons, certains seront d’accord et d’autres pas, c’est aussi la liberté d’adhérer à une idée ou au contraire la refuser. Sachez que nous ne sommes jamais dans la critique négative. Nous vous souhaitons de belles fêtes d’années et à très bientôt ! Amélie

    • Pourquoi vos enfants ne croient pas au Père Noël Raphaelle?

    • Je me permets de rajouter ceci: à l’inverse, nous parents qui ne souhaitons pas que nos enfants croient au Père Noël, nous sommes jugés et accusés, sans cesse. Nous cassons la magie et l’esprit de Noël, rien que ça! Je bride mes enfants et compromet leur imaginaire…
      De quoi faire douter! Mais j’assume! Non le Père Noël n’existe pas.

      Quand ma fille était petite, je lui disais de ne pas dire aux autres qu’il n’existe pas, pour ne pas leur faire de la peine, par respect pour leur croyance, et tout et tout… Mais croyez-vous que les petits camarades de classe et leurs parents aient eu le même égard, et même respect? Non!

      Nos enfants ne doivent pas trahir le secret (du mensonge) mais sont en plus conspués et donc pas respectés!

      La magie de Noël, ce n’est pas le Père Noël, mais les valeurs qui entourent ce moment dans l’année: famille, entraide et partage, plaisir d’être ensemble et d’offrir sans outrance!

      Je vous souhaite de Bonnes Fêtes de Fin d’Année!
      Merci Amélie pour ce bel article!

      • Bonjour Blandien,
        Ce que vous dites à beaucoup de sens, c’est vrai que l’on peut vite se sentir « différent ». Cependant, nous faisons confiance en la bonne nature humaine, celle qui permet à chacun d’accepter les convictions des autres sans avoir à établir de jugement.
        Merci beaucoup pour cette réponse.
        A très bientôt sur le blog et joyeuses fêtes de fin d’année :-)
        Amélie

      • Bonjour Blandien,
        Que je suis d’accord avec vous. C’est dingue les préjugés sur les parents qui ne font pas croire au père noel. Nous sommes asiatiques et chez nous, l’histoire du père noel n’existe pas car noël n’est pas une fête populaire chez nous. les enfants ne sont pas pour autant bridés et pas moins imaginatifs que les autres. On peut passer un bon Noel sans pour autant cautionner au mensonge de l’année.
        je n’ai jamais compris pourqoui un enfant de 3 ans qui ne croit pas au père Noël ne doit pas le dire à ses autres camarades alors que celui qui y croit a le droit de le dire Haut et fort. On nous apprend qu’en France, on a la chance d’avoir la liberté d’expression et de s’exprimer librement. Un enfant qui ne croit pas au père Noel a tout a fait le droit de s’exprimer et de donner son avis sur le sujet et d’en débattre avec ses camarades de classe. Ce qui s’appelle la liberté d’expression. Le problème, c’est que c’est la société et l’école qui impose le formatage des enfants pour qu’ils rentrent dans le moule. Tellement facile à cet âge!!!

  7. Bonsoir,
    Nous n’avons jamais fait croire à nos enfants (11, 8 et 3 ans 1/2) que le Père Noël existait et nous leur avons expliqué très tôt que d’autres y croyaient et que c’était bien de ne pas les contre-dire sur ce sujet. Je ne pense pas que les deux grandes aient un jour « gaffé » et le « petit » n’en a pas encore eu l’occasion je pense… Ceci dit, il me semble que les jeunes enfants qui y croient vraiment au Père Noël sont tellement sûrs d’eux et de leurs parents que ce ne sont pas les propos d’un enfant de moins de 5 ans qui peut les faire changer d’avis…
    La Petite Souris, qui intervient bien plus tard dans la vie des enfants (première dent vers 6 ans) est en revanche la bienvenue dans notre famille: personne n’y croit, mais tout le monde fait semblant… c’est une façon de « reconnaitre » que l’enfant a grandi (un rite en quelque sorte).. ce n’est pas rien pour eux de perdre une dent ! Nous avons eu droit à quelques poèmes ou fléchages pour guider la souris qui oubliait de passer et régulièrement à des :- « maman, n’oublie pas de dire à la souris que j’ai perdu une dent !! »
    Bénédicte

    • Bonjour Bénédicte,
      Merci pour votre commentaire.
      C’est très interessant de voir comment chacun s’approprie à sa manière les histoires des mythes et des traditions !
      A très bientôt,
      Amélie

  8. Bonjour! J’habite en Amérique du Nord, ou le Père Noel fait partie du décor de Noel et de nos traditions. Tous les enfants écrivent leur lettre au Père Noel et la décore. La fin de semaine, ils vont voir le Père Noel au centre commercial et plusieurs activités familiales l’intègrent (défilé du Père Noel, heure du conte de Noel en bibliothèque, etc.).

    J’ai grandis avec la croyance en ce personnage et personnellement, j’en ai gardé de très beaux souvenirs. Mon oncle, qui se déguisait en Père Noel, se rendait jusqu’au bout du champ en motoneige pour que son arrivée soit plus  »spectaculaire ». Bien sûr, en grandissant, notre jugement critique se forme et j’ai remis en doute son existence, mais mes parents m’avaient demandé de garder le secret pour mon petit frère. J’y ai cru, et je croyais aussi aux fées, aux gnomes et à toutes sortes de personnages enchantés qui font partis du folklore. Avec l’âge, j’ai aussi compris que les adultes nous parlaient de toutes ces choses pour enjoliver notre quotidien et honnêtement, j’en ressens de la gratitude. Je compte faire la même chose pour mon fils, car je crois que le merveilleux n’est pas dommageable pour la formation de sa personnalité, si, bien sûr, l’adulte répond aux questions de l’enfant avec franchise quand celui-ci se met à poser des questions.

    Toutefois, je respecte la réticence de mon enfant la première fois qu’il a vu le Père Noel, je l’ai simplement pris sur mes genoux et nous avons touché sa barbe ensemble, pris une photo et fait un  »Au revoir » de la main. Ça reste un beau souvenir pour moi, et de voir tous les enfants excités à l’idée de voir le Père Noel m’a touché!

    Je trouve votre site très intéressant car il aborde les sujets d’un angle nouveau pour moi, merci!

    • Bonjour KatMarieChant,
      Merci pour votre commentaire qui offre une réponse intéressante tout en gardant une conception différente du regard que nous portons sur l’histoire du Père Noel. Nous vous rejoignons à 200% sur le fait que les adultes doivent répondre avec franchise aux interrogations des enfants.
      A très bientôt sur le blog et joyeuses fêtes de fin d’année :-)
      Amélie

  9. Jules fêtera son deuxième noël cette année, le premier nous ne nous sommes pas posés de questions puisqu’il avait 3 mois, nous avons profité de cette période pour lui faire decouvrir les couleurs de noël les lumières etc..
    cette année nous fêtons noël dans ma famille et le père noël va venir offrir les cadeaux, je ne pense pas être réfractaire à cette idée car il est encore jeune, il sait qu’en ce moment un monsieur rouge avec une grande barbe s’appelle le père noël et qu’il est en rapport avec les décorations, le partage etc… jepense que nous n’insisterons pas sur le fait que le pere noël existe ou non, libre à lui de poser les questions et de choisir quand il le voudra nous répondrons avec honneteté. la notion de respect est très importante pour nous, et cela passe aussi par le respect des traditions aussi loufoques puissent-elles paraitres parfois. je travaille avec les enfants et je peux vous assurer que ceux qui croient au père noël ne sont pas entravés dans leur imaginaire, tout au contraire, la « magie » de noël avec ses contes et personnages leur permet de piocher et de s’inspirer pour créer leur propre « magie » de noël. Je pense qu’il faut garder un juste milieu et leur permettre de vivre cette magie (je ne parle pas de la surconsommation présente dans cette période) à leur convenance, leur expliquer que ce sont des traditions et histoires lorsqu’ils posent des questions, et leur transmettre les valeurs de cette période. Un enfant saura choisir s’il veut y croire ou non….proposons lui le terrain de noël et laissons le expérimenter à sa convenance sous notre bienveillance….cela me paraît assez montessorien… :)

    • Bonjour Flore,
      Merci pour votre commentaire. Ce qui est interessant c’est de voir comment chaque famille se réapproprie cette histoire. Chacune apporte son degré de conviction et c’est interessant de voir qu’il existe tellement de point de vue différent !
      Joyeuses fêtes de fin d’année et à très bientôt sur le blog :-)
      Amélie

  10. Bonsoir Amélie,
    Vos billets sont vraiment agréables à lire. Et mêmes si je ne suis pas toujours d’accord ils ont le mérite d’interpeller.
    Pour ma part je suis partagée. J’ai tant aimé petite y croire à ce père Noel!! Il m’est même arrivé une année de le voir dans le ciel au milieu des flocons. Je n’oublierai jamais la déception quand j’ai appris la vérité.
    Je n’en ai pas voulu à mes parents, ils m’ont simplement déçue. Ils n’étaient pas parfaits et eux aussi mentaient donc?
    Une partie de moi aimerait que mon fils qui a deux ans y croit et l’autre redoute le moment où il apprendra la cruelle verité!
    Je crois que je vais faire comme Sofie plus haut: je lui demanderai quand il sera en age d’en discuter ce qu’il en pense lui et je ne m’immiscerai pas dans son imaginaire.
    Nous en avons fait de même avec la question de Dieu avec le fils de mon cheri. Nous lui avons dit que même si nous, nous ne croyons pas en une existence superieure il était libre de le faire, lui ;-)

  11. Connaissez-vous des contes de Noel sont davantage présentés sous forme de légende que de « vérité »? C’est mon parti pris vis-à-vis de la fille et je n’arrive pas à trouver ce genre d’histoire

    • Bonjour Séguret,

      Nous avons emprunté 2 livres à la bibliothèque qui parle de la naissance d’un petit enfant mais sans jamais vraiment le nommer. J’aime beaucoup ces deux livres car ils permettent de raconter la naissance de cet enfant sans insister sur la religion. Il s’agit des livres suivant :
      – « Le boeuf et l’âne » de Loek Koopmans
      – « Loiseau de Noël » de Bernadette
      Je pense qu’il doit en exister encore d’autre, si certains et certaines d’entre vous ont des suggestions, n’hésitez pas :-)

      A très bientôt et joyeuses fêtes,
      Amélie

  12. très bon article ! Merci à l’auteur !

  13. Un très bon article qui a su mettre des mots précis sur ma réticence à entretenir ce mensonge populaire, bien que féerique. Jeune maman d’une puce de 18 mois vous m’avez bien éclairé alors: merci!

  14. « Il faut absolument croire au Père Noël car, (…..) il nous livre la clé de la chose éducative. Grâce à lui le cadeau est, au sens propre, démonétisé: il dispense de la réciprocité, délivre du merci et sauve de l’allégeance. Le don récuse ici pudiquement la responsabilité du donneur. Comme pour permettre à l’autre une joie sans dette, un plaisir débarrassé de toute hypothèque. L’adulte donne sans revendiquer la paternité du don. Il s’efface derrière un geste dont il se sait l’auteur et dont il se veut, pourtant, innocent. La leçon est essentielle: en éducation, la transmission n’est Tolérable que si son auteur, à l’instant même où il l’effectue, se rétracte suffisamment pour que l’autre s’empare de ce qu’on lui donne sans être astreint à la reconnaissance. (…..). On connait trop, en effet, ces cadeaux qui assignenet l’autre, pour longtemps, à la position du débiteur, entretiennent la dépendance ….. (…..) « Tiens regarde ce que je t’offre, tout ce que j’ai fait pour toi. Admire l’ampleur de mon sacrifice, l’importance de ce que je te donne, la sûreté de mon goût et le sens profond de l’intérêt que je te porte. Tu sais maintenant à quel point je suis bon. Un bon parent, un bon éducateur, un bon adulte. A qui tu dois tant de choses que tu n’en finiras pas de devoir lui dire merci! » (….)
    Le Père Noël nous apprend donc a donner. A donner vraiment, s’entend. En nous effaçant derrière le don. En n’exigeant rien en échange. En ne revendiquant pas d’être, pour lui, décoré d’un quelconque diplôme, rassuré à jamais sur nos qualités humaines, dispensé d’être présent et disponible à l’autre. Il nous empêche de nous cacher derrière nos paquets-cadeaux. De confondre l’affection et le commerce. L’éducation et la gestion de notre compte en banque. Certes, l’affection nous guette, et la fausse modestie aussi. Car nous savons, en une habileté suprême, nous vanter de ne rien revendiquer en échange de ce que l’on donne. Nous exhibons alors, en un renversement toujours très efficace, le caractère désintéressé de notre dévouement pour obtenir encore plus de reconnaissance en retour. C’est pourquoi il vaut mieux dire simplement que nous ne sommes pour rien dans nos propres cadeaux. Le Père Noël a beaucoup à nous apprendre. Et d’abord que la véritable reconnaissance vient toujours en sus, quand on ne la réclame pas pour prix de ce que l’on donne. »Philippe MEIRIEU, Repères pour un monde sans repères, Desclée De Brouwer, 2002, pp.45-46.

    A MEDITER!!!!!!!!

    • Bonjour Lili,
      Ne trouvez-vous pas que ce raisonnement est un peu lourd pour un enfant de moins de 5 ans? Je ne connais pas ce Mr Meirieu mais j’aurais aimé lire des phrases plus simples. J’avoue que j’ai dû relire des passages car trop compliqué à comprendre.

    • Il y a beaucoup d’amalgames dans la bouche de Meirieu dont on sent que ses compétences sont plus orientées vers la pédagogie que la psychologie de l’enfant. Pourquoi donc n’est il pas possible d’offrir à un jeune enfant sans qu’il nous soit reproché plus ou moins consciemment la sollicitation d’un contre-don , une demande de reconnaissance ou bien encore un « sacrifice » humain ou financier ?
      Si de tels travers existent chez certains parents, ils n’ont aucune raison de ne pas se manifester tous les jours de la vie et il me paraît déplacé de focaliser ces comportements sur l’évincement du père noël.

  15. Il a pourtant écrit de nombreux livres et articles sur la pédagogie et l’éducation!…. mais si c’est trop dur a lire pour vous… plus facile de dire ça que de se pencher réellement dessus et donner un avis!
    Effectivement ce texte est ‘un peu lourd?’ pour un enfant de moins de 5 ans! Mais ça tombe bien il a été écrit pour des adultes, des parents! Afin qu’ils se questionnent et se fassent leur propre opinion…!!!!

  16. Je parlais du raisonnement pour l’enfant, j’avais bien compris que le livre est pour les adultes. Cependant, son niveau d’écriture, un brin élitiste, n’est pas à la portée de tous. Je dois bien avouer que la lecture est pour moi un divertissement et un plaisir. Si je dois sans cesse relire les phrases pour les comprendre, ce n’est plus du plaisir.
    Pour revenir à son propos, il part d’une base et d’un constat qui n’est pas le même avec la parentalité positive. Nous ne récompensons jamais l’enfant donc il n’est redevable de rien, sinon de lui-même. A Noël, Arthur va avoir des cadeaux et il va aussi en offrir, des cadeaux qu’il a fabriqué lui-même avec Amélie.

    Après je peux aussi comprendre une partie de ce raisonnement de ce monsieur, même si je ne suis pas d’accord avec lui. Ce qui va me déranger, c’est que le problème est détourné sur le Père Noël, que ce soit en positif ou négatif. Vu que c’est le Père Noël qui porte la responsabilité, les parents sont dédouanés. Le Père Noël n’est jamais juste puisqu’il apporte de supers cadeaux à certains et des cadeaux sans intérêt à d’autres, sans que l’enfant ne sache vraiment pourquoi. C’est le début de l’injustice à ses yeux.

    Voici mon avis ;-)

  17. Bonjour, je suis maman de 4 enfants et nous n’avons jamais fêté noël, je n’ai jamais fait croire à ce personnage! J’ai toujours parlé librement avec mes enfants et de tout et je leur ai toujours dis la vérité, je n’arrive pas à leur mentir!
    Ils ont une tel confiance en nous!
    Par exemple je ne me vois pas dire: , »Mais si mon enfant la petite souris va passer et va te déposer une pièce » alors qu’au fond de moi c’est un gros mensonge!!!
    Et puis c’est tellement plus appréciable pour l’enfant de savoir que les cadeaux viennent de leur parent!!!Non?

    J’ai moi-même cru au père noël pendant longtemps et j’ai vraiment été déçu quand j’ai su la vérité, une vérité que j’ai appris par moi-même, même pas par mes parents!

    Je pratique l’ief et une partie de la pédagogie Montessori, j’aime instruire mes enfants, les éduquer mais avec la vérité et la surtout les réalités de la vie.
    Je pense et cela n’est que mon avis que les enfants n’ont pas besoin de croire à de faux personnages, (père noël, fées, dragons…. il y a tellement de personnages qui ont existé dans notre histoire et beaucoup plus intéressant, il y a tellement de chose à apprendre dans la vie.
    Et je précise que cela n’empêche pas mes enfants de créer leur propre personnage avec leur imagination!

    Enfin bref, je voulais juste apporter mon petit témoignage, ce n’est que ma vision des choses après chacun éduque ses enfants comme il veut!!!

    Merci en tout cas pour cet article, ça fait du bien de savoir que d’autres parents partage cet avis sur noël.

  18. Je découvre tardivement cet article mais je tenais à vous donner mon avis. J’ai 3 enfants de 8 ans 1/2, 3 ans 1/2 et 15 mois. Jusqu’à la naissance de la petite dernière, je ne m’étais pas posé trop de questions sur l’éducation de manière générale, mais étant en congé parental, j’ai adopté des points de vue que certains qualifieraient d’alternatifs: allaitement long, cododo, maternage, portage, éducation bienveillante et je me suis beaucoup remise en question concernant l’éducation de mes aînés. Et justement par rapport à Noël car notre aîné y croit encore, c’est un enfant fragile, très émotif et très sensible. Et cette année je me suis sentie très mal vis à vis de lui, de lui mentir, de lui cacher des choses… Et je ne veux pas que ma fille se retrouve dans quelques années à douter et à se poser beaucoup de questions pour quelque chose qui n’en vaut pas la peine… Néanmoins, je le vois bien pour mon second fils, le Père Noël est un personnage qui a quelque chose de magique, et voir ses yeux pétiller lorsqu’il l’aperçoit sur son traîneau, dans les défilés, me fait chaud au coeur…
    Bref, tout ça pour dire que c’est un sujet compliqué, que chaque « camp » à de bons arguments et que moi même je n’ai pas encore tranché…

    • Bonjour Violette,
      J’imagine le choix cornélien qui s’amène à vous.
      Dire la vérité ne veut pas forcément dire enlever la magie. Beaucoup d’enfants et d’adultes sont émerveillés par des choses/des personnes dont ils savent pertinemment que l’existence ou l’intérêt est superflus :-) Cependant ils restent les yeux écarquillés lorsqu’ils les voient/les rencontrent car ils sont « touchés » par ces choses/ces personnes !
      Prenez votre temps pour y réfléchir… vous avez à présent une année devant vous avant d’y être confronté à nouveau ;-)
      A très bientôt,
      Amélie

  19. L’article et les commentaires sont intéressants, merci aux contributeurs-trices.
    Chez nous, le problème se pose un peu différemment, car mon ami et moi sommes absolument contre les histoires de Père Noël, mais notre fille en revanche tient absolument à y croire. A la crèche déjà, elle a baigné dans un environnement de noël collectif fondé sur la venue du « Père noël » et nous l’y avons donc préparé en lui expliquant que c’était une histoire. Pour le noël avant ses deux ans, elle acceptait très bien cette version, mais le noël suivant comme pour le dernier, c’est elle qui nous a fait la leçon sur l’existence du Père Noël. Comme le dit quelqu’un dans les commentaires, nous la laissons donc faire ses expériences, nous nous mettons à sa hauteur et acceptons qu’elle ait envie de croire à cette histoire. Elle tient vraiment à faire accepter sa croyance, et cherche des preuves, tout en nuançant ses pensées sur ce qu’elle voit (celui-là est le vrai, cet autre non, ça se voit parce que…)
    J’y vois aussi un droit à une vraie liberté de penser. Je trouve que cela a un lien avec l’enseignement religieux aussi. Nous ne sommes pas croyants, mais dans la famille, d’autres le sont : si notre fille développe à leur contact une sensibilité religieuse, elle a le droit d’y adhérer. Les parents sont un repère important dans l’environnement culturel de l’enfant, mais ce ne sont pas les seuls. Cette expérience nous a fait très tôt tomber de notre position suprême (notre fille ne nous porte pas une confiance « sans limite », elle a aussi sa façon de voir, elle n’accepte pas la nôtre a priori comme meilleure). C’est aussi important de voir que nous ne sommes pas des parents en dehors du monde. Tous les choix éducatifs que nous faisons interrogent le monde.

  20. Bonjour,

    Je viens de découvrir pour la première fois plusieurs page de votre blog. Il est vraiment super car vous êtes une personne comme une autre (pas une professionnel), pas conséquent, ça nous encourage puisque on se dis que si vous pouvez le faire alors nous aussi !! Ca nous donne bcp d’espoir ! ^^

    Je voulais réagir par rapport au père noel. C’est très rare les personnes qui souhaitent ne pas faire croire à leurs enfants que le père noel existe ! Moi même je voulais le faire pour mes futurs enfants mais je m’intérroge ! Comment vous faites avec la famille? J’imagine que vous allez quand même à la fête de noel ou pas du tout? Car quand l’enfant entend ses oncles, tata, cousin cousine que le père noel existe ou autre discours, comment vous faites pour géré cela? Ce qui m’inquiète, c’est pas qu’il les croient mais qu’ils disent à ses cousins cousines que le père noel existe pas… Ce qui est embetant pour les parents car c’est à eux de décider de quand il va plus y croire..

    Je vous souhaite une bonne continuation et je vous remercie pour votre blog super intéressant !

    • Bonjour Laura,
      Merci beaucoup pour vos très gentilles intentions :-)
      Le cas du « Père Noël » est propre à chaque famille. Nous venons de deux familles où Noël est fêté de manière traditionnelle. Du côté de Fabien, Arthur a quelques cousins/cousines un peu plus petit que lui. Pour le Noël 2014 nous n’avons rencontré aucun problème car les autres enfants n’avaient pas encore la notion ni le recul pour apprécier l’existence du Père Noël. Cependant, pour le prochain Noël, nous n’avons pas encore vraiment réfléchi à la manière dont nous gérerons le décalage entre ces cousins qui y croiront et lui qui saura la vérité… Il y a de grande chance pour que fin novembre nous écrivions un article sur le sujet ;-)
      A très bientôt,
      Amélie

      • Bonjour, je découvre aujourd’hui ce blog, me destinant au métier d’enseignante et également passionnée par la pédagogie Montessori. Grâce à vous je vais me pencher aussi sur l’éducation bienveillante, dont je n’avais pas entendu parler jusqu’alors bien qu’à mon sens une « bonne » éducation soit forcément bienveillante! (Je suppose qu’il s’agit d’adopter des attitudes positives et non répressives dans l’éducation; or à mon avis les parents usant de méthodes répressives sont certainement bienveillants à leur manière envers leur enfant.)
        Concernant ce cher Père Noël, je suis tout à fait de votre avis et bien que n’ayant pas encore d’enfants ma décision à cet égard a été prise il y a quelques années déjà.
        Cependant, ma famille entretient cette croyance auprès des jeunes enfants. J’ai, comme beaucoup d’autres, été moi-même déçue en apprenant la vérité à l’école, en classe de CP, avec ce sentiment de trahison qui revient dans beaucoup de témoignages. Toutefois, j’ai pris beaucoup de plaisir dès cette même année à contribuer à cette fête en faisant moi-même des cadeaux (sans doute bien nuls) et en entretenant l’imaginaire de mon petit frère. Certes, au début je ne le voulait pas pour lui, souhaitant d’abord lui éviter les souffrances que j’avais endurées, mais comme ma famille y tenait j’ai joué le jeu. Plus tard, ce sont mes frères qui ont participé auprès des jeunes cousins, puis les cousins eux-mêmes etc. Tout cela pour dire que tous ces enfants ont chacun cru, puis ont appris la vérité, et ont perpétré la tradition avec un plaisir particulier: ils étaient dans le secret, faisaient rêver (plus ou moins habilement) les plus jeunes, et se sentaient eux-mêmes grands et responsables. Aucun d’eux ne s’est avisé de décevoir son prochain en lui révélant le mensonge. L’une de mes cousines a elle aussi été confrontée à la vérité au CP, mais face à sa volonté de persister à croire, ma tante a pris le parti de lui expliquer que, un peu comme avec Dieu, certains croient au Père Noël et d’autres non, et qu’elle même était libre de continuer à y croire. Je pense que ma cousine s’est un peu accrochée à ça pour se rassurer, mais l’année suivante elle offrait à son tour des cadeaux aux plus jeunes… avec une grande satisfaction!
        Je ne cherche pas à défendre un parti ou l’autre, j’ai ma propre idée mais je voulais essayer de rassurer les parents qui redoutent la révélation entre cousins: ne pas croire soi-même n’empêche rien, surtout pas la volonté de faire plaisir à ses pairs!

  21. Pour appuyer ta démarche et ton raisonnement, as-tu vu sur Facebook la vidéo espagnole qui tournait il y a quelques temps, ou les enfants font une liste de cadeaux délirants au père Noël et lorsqu’on leur demande de faire une liste de cadeaux qui sera adressée à leurs parents, leurs seules requêtes sont des câlins, du temps et du partage…

  22. En lisant avec beaucoup d’intérêt les sujets que vous traitez et les commentaires des internautes, je suis tombée sur celui-ci : « Faut-il laisser ses enfants croire au Père Noël ? »
    Malgré cette période de l’année je me permets d’apporter mon témoignage. Élevée dans le mensonge par une maman qui n’en finissait pas de régler ses comptes à son ex-mari au moyen, entre autres, d’accusations mensongères pour le déconsidérer aux yeux de ses enfants, moi-même menteuse pour me protéger de ses agressions, je n’ai pas voulu que mes enfants croient au Père Noël. D’une part pour ne pas répéter la situation de mensonge et de confiance trompée dans laquelle j’ai baigné durant mon enfance et adolescence, et d’autre part leur désenchantement provoqué par ma tromperie en découvrant la vérité m’aurait été insupportable.
    Nos petits-enfants ont cru au Père Noël, nous avons respecté le choix de leurs parents.
    Pour la petite histoire, notre commune, Piriac-sur-Mer, fête Noël chaque 31 juillet. Il y a une vingtaine d’années un commerçant de Piriac a suggéré d’accueillir le Père Noël un 31 juillet pour animer les quelques jours creux de la coupure entre juillettistes et aoûtiens. Si le 31 juillet tombait en milieu de semaine, cette semaine-là ressemblait à Piriac en hiver. Les commerçants encadrent cette manifestation qui plaît beaucoup aux jeunes vacanciers, puisque le Père Noël, perché sur un oiseau mécanique géant de cinq mètres de haut, distribue des kilos de bonbons dans les rues du bourg. Les plus jeunes sont très étonnés de le voir à cette époque, ils posent quelques questions embarrassantes à leurs parents qui ont le nez qui s’allonge… s’allonge…
    Sylvie Hippolyte

  23. Merciiiiii je suis archi d accord

  24. Merci beaucoup pour ce blog et ce billet.
    1er noel de ma fille et je me demandais justement quelle attitude adopter car je ne suis pas à l aise avec ce mensonge. . Du coup en ‘piochant’ dans les différents commentaires et en en discutant avec le papa je pense que nous trouverons ce qui nous convient, ce avec quoi nous nous sentons à l aise.
    J aime l idée de laisser choisir l enfant, ne pas lui imposer une version ou une autre….

  25. J’ai longtemps cru au Père Noël..très longtemps (okay, j’ai toujours un léger doute..) !
    Et je me souviens qu’à l’école, beaucoup d’enfants, n’y croyant pas ou plus, m’expliquaient comment leurs parents avaient commandé leurs futurs cadeaux aux 4 Suisses et autres JouetLand.. qu’ils seraient livré pile le soir de Noël..
    Je ne comprenais pas: pourquoi ne faisaient-ils pas appel au Père Noël ? C’était gratuit et tellement plus fun ?
    J’ai beaucoup aimé la magie que cette légende a insufflé dans mes fêtes d’enfance.. (pas vrai Pauline Cartoon?)
    Et puis, mes parents ont ensuite jugé bon de me faire comprendre que c’était un mythe et du coup, ils ont laissé des indices pour que je comprenne seule.. et je suis ainsi sorti de cette illusion. J’en étais fière, même si j’ai compris également, avec un peu de nostalgie, qu’une page de ma vie se tournait..une autre était de toute façon juste derrière pour poursuivre l’aventure ! ^_^
    Cela ne m’a pas fait mal ou autre.. je pense que chaque enfant est différent.. mais c’est bon de rêver..
    A chacun de trouver sa formule magique ^_^
    Joyeuses Fêtes ! ;)

  26. Bonjour Amélie, je tenais à réagir car c’est aussi un sujet dont nous parlons en ce moment, mon chéri et moi. Ses enfants ont 9 et 6 ans, et autant la grande sait la vérité sur le Père Noël, autant le petit y croit dur comme fer. L’autre jour, en récapitulant avec lui sa liste de cadeaux, on s’est rendus compte qu’il avait choisi beaucoup de cadeaux exorbitants, qui dépassaient les 100€. Son père lui fait gentiment remarquer que ce n’est pas possible, que c’est trop cher et qu’il doit être plus raisonnable. Sa réaction nous a fait très bizarre : « Ben pourquoi ? Vous payez rien pourtant, c’est le Père Noël qui apporte tout ! »
    Autant dire qu’il y a eu un moment de malaise, même la plus grande était un peu gênée d’entendre ça. On lui a expliqué que les parents payaient quand même les cadeaux destinés aux enfants, mais on espère sincèrement que l’année prochaine, il aura appris la vérité.
    De mon côté, mon opinion sur la question est arrêtée depuis un petit moment : je ne veux pas faire croire à mon enfant que quelqu’un va venir exaucer tous ses voeux et lui offrir plein de cadeaux pour je ne sais quelle raison. Ce serait lui mentir, et lui faire croire des choses qu’il ne connaîtra jamais durant sa vie. Je préfère que l’on partage des moments en famille sans croyance loufoque, voilà tout. Je suis enceinte de 28 semaines, on verra comment réagira le petit bout lorsqu’il sera là et en âge de comprendre :)

  27. Bonjour. Merci pour cet article qui me conforte sur ma manière de pensée concernant l histoire du père Noël et qui est à l encontre du plus grand nombre. Je pense que je passe pour une mauvaise maman aigri a ne pas vouloir faire croire au père Noël. Mon probleme aujourd hui est surtout le comportement extérieur et l influence que les autres ont sur mon enfant. A l école notamment on lui a dit qu il fallait être au sage et qu il aurait des cadeaux du père Noël. Cela me crispée car je suis contre ce type de raisonnement et encore moins de faire croire au père Noël de cette manière. Les grands parents en rajoute une couche car ils connaissent que cela pour les fêtes. Alors comment faire quand on ne souhaite pas mettre une image négative pendant ces moments festifs tout en permettant à mon enfant de ne pas être dans la crédulité et de ne pas lui mentir. Je me souviens en avoir voulu à ma maman le jour où des copains de école maternelle ont avoué la vérité. J étais en colère. Je ne veux pas cette déception pour mon enfant il en aura d’autres mais celle là est inutile.

  28. Merci pour votre article car ce n’est pas toujours facile de se faire écouter quand on explique qu’on ne veut pas faire croire à ses enfants au Père Noël, à la Petite Souris…on passe pour une briseuse de rêve! Alors que c’est tout le contraire! J’ai dit à mes trois enfants que ce sont des histoires mais libres à eux de vouloir y croire le temps qu’ils voudront car je ne veux pas briser leur plaisir de l’imaginaire.
    Ma dernière dit y croire encore et se pose des questions, je l’écoute et nous en discutons sereinement sans vouloir lui imposer mon point de vue non plus. A elle de faire son chemin comme elle l’a fait pour la petite souris.
    Je suis éducatrice de jeunes enfants et dans mon métier il est également compliquer de faire comprendre que les jeunes enfants ont la plupart du temps peur du Père Noël et que sa présence ne leur apporte rien!
    Soyons honnêtes! Tout cela n’est qu’une histoire d’adultes qui veulent se faire plaisir!
    Et surtout, arrêtez de forcer vos enfants en pleurs à faire une photo avec le vieux monsieur, ça ne vaut pas la peine d’imposer cette épreuve à votre enfant!

  29. Et bien, nous qui nous nous posions la question…

    Nous avions que peu abordé le sujet du père noël avec ma première fille (l’autre encore bien jeune pour y croire), En discutant il n’y a pas longtemps, on s’est aperçu de son engouement pour le père noël, et ce malgré nos faible discussion sur le sujet, le pour et contre n’ayant pas été jugé, nous n’avons juste pas parlé, du moins nous n’avons jamais confirmé l’existence ou l’inexistence… au final, même si nous n’avons pas la télé, l’école, les magasins, l’entourage, ont bien fait le travail… et peu a peu, ce père noël est entré dans la petite tête de moins enfant…

    J’étais déjà de ce coté, comment mentir a un enfant sans le trahir ? nous qui nous nous efforçons de leur apprendre a ne pas le faire…

    bref après avoir lu cet article, il me semble évident d’avoir une bonne discussion avec notre fille.

  30. Bonsoir, ravie de lire cet article qui correspond complètement à mes idées . Je n’ai jamais voulu faire croire à mes enfants l’existence du père Noël, ma fille a 18 mois et quand on parle du père Noël je lui explique simplement la vérité. Je n’ai aucune envie de lui mentir à ce sujet, ni les cloches de Pâques ou la petite souris … Peu de parents comprennent mon point de vue en remettant en cause la magie de Noël. Pourtant adultes que nous sommes, aimons Noël, ses illuminations, marchés, gourmandises et cadeaux ….. sans croire au père Noël la féerie est bien présente . Sur ce, un joyeux Noël à tous ☺️

  31. Je partage votre point de vue car c’est en fait très logique de ne pas à avoir à mentir aux enfants. Mais j j’aurai trop peur que ça marginalise ma fille par rapport aux autres enfants et elle risquerait donc dêtre rejeter dans la cours d’école.

  32. Merci pour cette espace de partage sur la question! Ma lecture de l’article et des commentaires m’ont aidé à structurer ma réflexion et finalement mon parti-pris sur le sujet.
    A mon sens, les valeurs de partage, de plaisir et de convivialité sont le fil rouge et la vraie magie de l’évènement « Noël », au même titre que le reste du temps d’ailleurs… Néanmoins les évènements rituels de ce type, en plus de contribuer à apporter des repères temporels à l’enfant, permettent d’éprouver la réalité de ces valeurs et sentiments dans un cadre collectif et familial.
    Ces évènements sont également opportuns pour initier l’enfant à nos références socioculturelles, ce qui lui offre une base nécessaire et fondamentale pour lui donner le goût d’explorer d’autres cultures et façons de vivre.
    Quant à ce bon vieux Père Noël, il demeure un sympathique personnage d’histoires fantastiques. C’est donc à ce titre que nous souhaitons lui donner vie chez nous, ni plus ni moins que la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête.

    Pour finir une citation de Alejandro Jodorowsky que j’ai trouvé en tapant les mots magie et réalité sur elgoog: « C’est lorsque l’on parvient à transformer le regard en une bénédiction constante que l’on atteint le regard magique. »
    Il a aussi écrit ceci : « Il est important d’être conscient de la façon dont nous nous percevons, car c’est ce regard qui déterminera la qualité et la teneur de nos relations avec le monde. »
    A méditer pour et avec nos bambins…
    Bonnes fêtes à tous!

    Lauriane, maman de Max 18 mois

  33. Bonjour,
    Mes enfants ont 6 et 8 ans. Ils n’ont jamais eu peur du père Noël, car ils sont en sécure avec nous, leur parents. Depuis qu’ils sont nés, je partage avec eux, des multitudes aventures de personnages divers et variés que l’on rencontre dans les livres (même à 1 jour de vie, les livres faisaient parti de leur quotidien), dans les comptines, les chansons… y compris les histoires de ce petit bonhomme rondelet et gourmand, vêtu de rouge et blanc. Et croyez moi ce pas toujours facile pour ce personnage, et il a vécu des tonnes d’aventures !
    Aujourd’hui, mes enfants surtout le plus grand, entend ses meilleurs copains dire que le père Noël n’existe pas… Alors, il vient nous en parler, et nous demander si Nous, ses parents, ont y croient. Et je réponds, et toi qu’est ce que tu veux ? Tu veux y croire ou pas ? Et là, il fait son choix avec ses propres arguments. Ce ne sont pas ni son père ni moi même qui déciderons de l’existence ou non d’un personnage que mes enfants imaginent, rencontrent au travers d’histoires…
    Est ce que vous dites aussi à vos enfants que leurs doudous ne sont que de vulgaires peluches ou bouts de tissus ? Qu’ils ne ressentent pas non plus la douleur comme eux lorsqu’ils subissent des soins médicaux ou pire sont indifférents au câlins et autres mots doux qu’ils glissent dans l’oreille de ceux-ci, parce que ce ne sont que des objets !
    Les enfants ne sont pas stupides, et savent très bien faire la différence entre la réalité et l’imaginaire. Je fais confiance à mes enfants, et eux à nous leurs parents.
    La bienveillance, ce nest pas décider à la place des enfants de leur faire croire ou pas, mais d’être là, de les accompagner dans leur cheminement, durant les différentes phases de développement psychomoteur et psychoaffectif de l’enfant.
    J’aime beaucoup Montessori, Loczy-pimkler, Frenet… mais toute pédagogie a ses limites. Et il faut à ce moment là, croire en notre capacité d’élever nos enfants avec bienveillance. Car les personnes qui connaissent le mieux les enfants , ce sont les parents.
    Chaque enfant est unique et ses besoins, ses envies lui sont propres.
    Donc croire ou pas au père Noël qui ça dérange à part l’adulte ?
    Je vous souhaite à toutes et à tous de très bonnes fêtes de fin d’année .

  34. A la maison nous ne sommes pas pour le mensonge. Mon fils a 3 ans et il adore les histoire… Comme pour les monstres, les dragons, il me semble juste de définir le réel de l’imaginaire. Ce qui ne nous empêche pas d’emballer les cadeaux et de s’émerveiller devant les jolies décorations et lumières qui réchauffent un peu cette période de froid.
    Je trouve que l’école donne beaucoup trop d’importance à cette fête et ne permet pas le libre choix aux parents….
    L’éducation se fait entre l’école et la maison malheureusement c’est souvent à nous de s’adapter à leur méthode. J’essaie de m’en tenir à mes convictions et je penses que c’est le mieux à faire même si je ne suis pas en vraiment en phase avec eux sur cette partie de l’année ;)

  35. Bonjour
    Je viens de lire votre article.
    Je ne sais que faire avec ma fille de 2 ans. Je suis extrêmement mitigée. Son Pere et tout le reste de la famille veut lui faire croire. Tout le monde me repette nous y avons crier n’en somme pas mort. C’est vrai qu’il y a une magie que j’aimerai ma fille connaisse, Mais je ne souhaite pas lui mentir. Alors que faire ? Comment lui expliquer ? Je n’en ai aucune idée aujourd’hui, je suis assez perdue ….
    merci en tous les cas pour votre article qui me fait avancer dans ma réflexion.
    Bonnes fêtes de fin d’année

  36. Un peu de culture générale ne vous ferais pas de mal !!! Le père Noël n’est pas rouge à cause de coca cola mais St Nicolas ! Depuis plusieurs siècles les enfants crois au père Noël et pourtant les adulte ne s’en sent pas traumatisé pour autant !

  37. J’ai bien aimé lire votre article très intéressant et je partage ce point de vue. Cependant je me pose une question et je ne trouve pas la réponse, peut-être pouvez-vous m’éclairer : si on décide de ne pas faire croire à l’enfant, l’existance du père Noël, il serait possible que l’enfant dise aux autres enfants que le père Noël n’existe pas et pourra donc géner ces familles qui elles veulent que leurs enfants y croient. Et si nous leur demandons de ne rien dire à leur camarades, car eux y croient, ce serait demander à l’enfant de mentir… donc je reste perdue dans ma réflexion, car je suis d’avis que faire croire à l’enfant que le père Noël existe n’est pas spécialement jne bonne chose, mais les conséquences m’inqiètent tout de même…
    Merci d’avance et bonne journée

  38. J’étais pour dire la vérité à mes enfants dès le départ. Je rappelais à chaque Noël qu’il s’agissait de fêter avant toute choses l’avènement du Christ. On en profite pour réunir la famille et s’offrir des cadeaux ; mais eux ont voulu croire !
    Et un jour, le Père-Noël est venu ‘pour de vrai’ et a appelé dehors, bloqué avec son traineau par manque de neige. Nous sommes tous allés l’aider. Les enfants lui ont chanté ‘petit papa Noël’, dans la nuit, les yeux remplis d’émotion. Nous avons alors récupéré le traineau du Père-Noël et déballé tous ces présents.
    C’était il y a 3 ans, les enfants m’en parlent encore. car eux ont vu le ‘vrai’ Père-Noël disent-ils, contrairement à tous les charlatans qui animent les villes et villages au moment de Noël.
    Et je fais quoi maintenant ?… :-) (je les laisse rêver pardi !)

  39. Comme je l’ai écrit dans un article de mon blog, nous avons pris le parti de la vérité afin rester cohérent dans la construction d’une relation de confiance avec nos enfants. Tout en adaptant le degré de vérité selon leur âge. Plus petit nous disions la vérité mais le laissions croire au Père Noël quand SON imagination prenait le relais et qu’il nous disait le voir dans la lune! Et puis un peu plus grand nous l’avons accompagner dans son imaginaire en le ramenant à la vérité qu’il connaissait: ce serait bien s’il existait! tu l’as vu dans le ciel comme le dessin de ton livre? Pour nous le Père Noël n’est rien d’autre qu’un personnage de livres et on l’adore <3

  40. Merci beaucoup, tout d’abord, pour votre site, qui m’apporte beaucoup. Cet article, en revanche, m’a un peu déçue, car il ne fait que reprendre des idées très à la mode dans le discours actuel de la parentalité « positive » (il y aurait, là aussi, beaucoup à dire sur cette expression). Il faudrait beaucoup de temps pour développer les présupposés d’un tel article, mais il me semble en tout cas un peu trop simple d’opposer « mensonge » et « vérité » au sujet du Père Noël. Chez les adultes et plus encore sans doute chez les enfants, il y a la place pour un continuum beaucoup plus complexe, qui permet des expériences de vie et de partage beaucoup plus riches.

  41. Bonjour je suis contente de lire votre article qui reflète bien mes pensées. J’ai un petit garçon de 2 ans, et l’envie profonde de ne pas lui mentir sciemment. Je souhaiterai l’accompagner dans sa réflexion (si lui veut y croire je le laisserai mais je ne lui mentirai pas). Mon choix est très mal vécu dans ma belle famille et pas forcément bien compris de mon côté, même s’ils sont plus compréhensifs. Cela me met mal a l’aise car on me fait beaucoup culpabiliser sur « la magie » , « et les autres enfants, il va les traumatiser? »…. malheureusement pour eux je suis déterminée

  42. Bonjour,
    Pour ma part, j’ai fait le choix de laisser mes enfants croire au Père Noël car mes parents ont fait tout le contraire et ça ne m’a pas laissé un bon souvenir. J’aurais aimé qu’ils fassent l’effort de nous faire croire à la magie de Noël plutôt que de nous dire clairement que les cadeaux venaient des magasins.
    Mon fils a maintenant huit ans et il a découvert sans tristesse ni reproche la vérité mais il continue à faire semblant pour son petit frère.

  43. J’ai 31 ans et j’ai été vraiment traumatisé par le père noel : je me suis sentie trahie par les adultes et j’ai complètement perdu confiance en moi comme j’ai été trop idiote pour ne pas avoir compris toute seule. J’en ressent encore de la colère et de la tristesse chaque année, d’autant plus que personne ne prends mes sentiments au sérieux. On voit partout sur internet « mais non voyons, votre enfant ne sera pas traumatisé » et moi alors ?? Suis-je donc la seule à avoir ressenti ça et à le ressentir encore ? Je ne comprends pas cette volonté de vouloir faire rêver les enfances par la force, avec des mensonges, alors qu’il y a tellement de sujets mystérieux qui font rêver (des créatures intelligentes au fond des mers ou dans l’espace, des trous noirs qui font voyager, des mondes parallèles, etc…). Mes enfants de 5 et 8 ans sont très heureux de passer noël en famille et de préparer eux aussi des cadeaux pour les adultes (dessins ^^). Je leur ai dit la vérité très tôt (pas tout de suite à cause de la pression sociale, des gens qui étaient choqués : « mais c’est important qu’ils croient au père noël… »).
    Merci pour ton avis, ça m’a fait un bien fou de ne finalement pas être la seule à refuser de faire croire au père noël. :-)

  44. Bonjour à tous et bonjour Agathe. Tu peux te rassurer Agathe, tu n’es pas la seule à avoir souffert qu’on est profité de ta crédulité…. Pour ma part , 35 ans après, je m en rappèle encore. Quel souvenir atroce. Aujourd hui, Papa depuis deux ans et demi, je résiste et je suis en accord avec Amélie. Le plus dur étant de résister à la pression de l’entourage. Bon courage!! Il en faut!! Mais quand on a des convictions, l’important est de se dire que nous élevons nos enfants en fonction de ce que nous pensons êtres bons pour eux. Quant à préserver les « autres enfants »(ceux à qui leurs parents mentent consciemment aux êtres qu’ils ont mis au monde), tôt au tard ils apprendront qu’on les a manipulés. Mieux vaut tôt que tard d ‘ailleurs…
    Bon courage aux parents qui ne choisissent pas la solution de facilité.
    Je précise que nous fêtons Noêl, nous partageons des rires, des chants, des présents(modestes et plutôt faits mains) et un bon repas…
    En quoi le fait de ne pas mentir enlève la magie de Noël???
    Merci pour ce blog qui est une bulle d’oxygène pour des parents (papa en l’ occurence) .

  45. Bonjour,
    Je ne suis pas encore une maman, le parcours pour devenir parent est semé d’embuche mais nous y arriverons. Avec mon époux, on se pose pas mal de questions car nous avons tous les deux un vécu complètement différent. Lui, il a été baigné dans les fêtes, la croyance du père noël, sa tristesse quand il a su et moi non. J’ai une mère témoin de jehovah, elle est devenu pendant mon enfance. Mon père ne l’est pas mais il n’a pas empêché de mettre en place certain principe. Je n’ai pas été baigné comme mon mari dans ce mouvement de croyance car cela ne se faisait pas. Je n’ai pas été malheureuse, j’avais toute l’attention qu’il fallait et des cadeaux toute l’année.
    Avec mon mari, on souhaite conjuguer tous cela pour qu’aucun de nous deux doit faire plus de compromis. Même si nos enfants ne sont pas encore là, on souhaite pour l’avenir que nos enfants fêtent tous de même noel, peut être d’une manière différente, pas forcément de sapin. Nous raconterons l’histoire du Père noel sans qu’on ne lui fasse croire. Eux seul imagineront leur propre histoire, ce qu’ils veulent ou non croire, les contes sont fait pour ça.
    Le plus difficile sera d’intégrer notre fonctionnement de vie à ses parents.
    Par contre pour ce qui est de l’école, nous souhaitons mettre nos futurs enfants dans une école montessori, comment se passe ces moments de noel? Malgré l’avis de Maria Montessori, les enfants ont une visite du Pere Noel ou cela est totalement différent?
    Je vous souhaite une bonne journée

  46. Bonjour, merci pour votre article qui me conforte dans l’idée que je n’ai pas envie de faire croire au Père Noël à mon fils sans me sentir coupable. A présent je n’ai plus qu’à convaincre mon conjoint… Bonnes fêtes !

  47. L’avis d’une maîtresse d’école : Lorsque j’étais enseignante, j’étais souvent confrontée à cette épineuse question ( jusqu’au CE1)… Prise à partie,(c’est bien connu, maîtres et maîtresses savent beaucoup de choses ! ) je répondais: » Je ne sais pas vraiment, mais je crois un peu… je n’ai pas envie de ne pas avoir de cadeaux à Noël » Il me fallait ménager la chèvre et le chou! Sur ce sujet les parents étaient susceptibles. Pour ma part avec mes enfants, je me suis contentée de leur dire la vérité quand ils m’ont posé la question – ce qui voulait dire, qu’ils connaissaient la réponse – Ils avaient autour des 4 ans . :-)

  48. Je n’ai jamais cru au Père-Noël simplement car, même à 6 ans, je trouvais que cette histoire ne faisait pas de sens :) Au retour à l’école après les Fêtes, mes amies détaillaient leur longue liste de cadeaux reçus, alors que moi, je n’en avais que 2. On me disait  » T’as pas été assez sage! Moi, le Père-Noël m’en a apporté plusieurs.  » mais moi, je savais que c’était papa qui travaillait dur pour qu’on manque de rien et que, à Noël, il n’avait pas toujours les moyens pour plusieurs cadeaux, étant la seule personne qui apportait un salaire à la maison. Je trouvais ma magie dans la maison toute décorée que maman prenait bien soin de mettre belle et surtout très illuminée. Je trouvais la magie dans les films et émissions de Noël :) Dans la musique que je chantais constamment. Et surtout, dans l’impatience de voir mes tantes, oncles, cousins, cousines et grands-parents (j’ai une grosse famille). C’était mon moment préféré, car on était enfin tous réuni. J’ai 29 ans, et je suis restée comme ça. Les mêmes choses m’émerveillent. Les réunions de famille sont malheureusement vraiment plus petites car mes cousins, cousines, et même plusieurs oncles et tantes préfèrent rester avec leurs enfants à la maison. Je trouve ça dommage, mais je dois respecter. Je vais inculper les mêmes valeurs à mon futur enfant. :) D’ailleurs, je dois être toute aussi énervée que les enfants à l’idée de voir quelques tantes et oncles le 24 et le 25, et surtout la table pleine de nourriture et de discussions :)

  49. Merci pour cet article…mais je ne sais toujours pas quoi en penser.
    Notre fils n’a pas encore un an. Nous avons donc le temps de voir.

    Lui dire la vérité, c’est le choix qui irait dans le sens de l’éducation que je m’efforce de lui donner. Quand je lis votre article je me dis « c’est vrai … exactement… je suis d’accord  » apres chaque argument.

    Mais j’ai encore ma petite voix d’enfant qui me dit le contraire : c’est quand même chouette de croire au père Noël ! Mes parents ont toujours joué le jeu à fond : petit son de grelots quand je prenais le bain, bruit dans la cheminée etc (il en va de même pour Pâques ou je me souviens avoir construit de super terriers pour que le lapin puisse se reposer après son passage ). J’ai cru à tout cela longtemps, t je crois que même quand toutes les évidences étaient là je voulais continuer à y croire. C’était magique.

    Cela étant dit, je n ai pas souvenir de mes parents m obligeant à prendre une photo avec le père Noël, ni de chantage (soit sage ou pas de cadeaux). Je n’avais donc aucune raison d’avoir peur et ce n’était que magie. Je me souviens encore de ce temps avec nostalgie.

    Et c’est ce qui me fait hésiter. Et ce que j’ai vraiment envie de priver mon enfant de cette part de magie et de féerie ?
    Encore un an pour y réfléchir…

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