Les enfants devant la télévision
Les enfants devant la télévision

Quand les écrans envahissent le quotidien

Cela fait un petit moment que je ne me suis pas posée devant mon clavier pour prendre le temps de t’écrire. C’est vrai que ces derniers temps, j’ai privilégié la vidéo car c’est un format plus facile à gérer pour moi avec 2 enfants à la maison. Arthur n’aime pas du tout me voir installé à l’ordinateur quand bien même il est capable de jouer seul pendant des heures.

Dès que j’en viens à m’installer trop longtemps sur mon pc, il vient rapidement me solliciter. En fait, il a gardé cette habitude qu’il avait quand il était encore bambin. Avec Fabien, nous passions nos journées à travailler, de très tôt le matin à très tard le soir. Alors même que nous nous rendions disponible le plus possible, il sentait bien que j’étais moins présente quand je travaillais sur mon bureau.

Quand en 2009, nous avons décidé avec Fabien, de quitter nos jobs parisiens bien payés pour devenir entrepreneur, c’était pour être libre et avoir tout le temps nécessaire pour profiter de nos futurs enfants. Mais nous avions gardé ces habitudes que nous inculque la société. Nous avions sans cesse peur du lendemain, nous avions peur d’échouer, nous avions peur du regard des autres, nous avions peur de ne pas pouvoir être heureux.

Alors, on a décidé de changer de style de vie. A quoi bon travailler plus de 12 heures par jour pour réussir si on a pas le temps de profiter de la vie ? A quoi bon bien gagner sa vie si on ne prend pas le temps de vraiment l’apprécier ? On dit souvent que l’argent contribue au bonheur. Pour moi, cette phrase a tendance à nous faire croire que nous ne pouvons pas être heureux sans argent.

Du coup, la plupart des gens se complaise dans leur situation et ne cherche pas à se rapprocher du bonheur. Ils savent très bien au fond d’eux-mêmes qu’ils ne seront jamais riche. La richesse ce n’est pas l’argent. La richesse c’est ce que nous sommes et ce que nous faisons pour ceux que l’on aime. Nous accompagnons nos enfants pour qu’ils soient libres et heureux, pas pour qu’ils soient dociles, pas pour qu’ils soient bien éduqués, pas pour qu’ils soient soumis, pas pour qu’ils soient prêt à la société de demain, pas pour qu’ils soient plus intelligents. La question que l’on s’est posée c’est: comment offrir la liberté à nos enfants si nous-mêmes n’avons pas la sensation d’être libre ?

Nous avons choisi un mode de vie différent, une consommation différente, une alimentation différente, une réflexion différente. Et tu sais quel est le premier moyen pour arriver à tout ça? C’est déjà s’affranchir de la télévision et des médias traditionnels. Je ne t’ai pas dit, à partir de maintenant, j’ai décidé de te tutoyer. J’ai pris conscience que si tu lis cette lettre, c’est qu’on pourrait très bien être amis dans la vie et que nous avons pas mal de choses en commun.

Depuis que nous ne regardons quasiment plus la télévision et surtout que nous ne lisons, écoutons ou regardons plus les infos ou émissions d’infos, notre regard sur la vie en général a changé. Nous ne pensons plus du tout de la même façon. Nous sommes beaucoup plus positifs. Par le passé, nous avons été des gros consommateurs d’actualités médiatiques, et ce durant des années. Tous les jours, je lisais le journal Le Monde, Fabien c’était le quotidien économique Les Echos. Dès le réveil, nous étions branchés sur les actualités TV puis sur les émissions de radio du matin. En fait, notre cerveau était disponible pour écouter et entendre en permanence des mauvaises nouvelles. Comment être positif quand notre cerveau baigne dans du négatif ? Comment être libre quand on s’enchaîne au malheur des autres ?

Un exemple tout simple: la pénurie actuelle d’essence. Notre ville est l’une des plus touchée. Les gens se sont rués sur les pompes à essence alors même qu’il n’y avait pas de problème d’approvisionnement. Les gens ont vidé les stations par peur de manquer d’essence. Du coup, tout le monde est obligé de faire la même chose pour ne pas devenir le dindon de la farce. Tout le monde a peur de manquer de carburant, alors nous roulons tous avec un réservoir plus rempli qu’à la normale. Cela créer du stress, de la peur de manquer et du temps de perdu à faire la queue. Si nous avions tous continué à agir comme d’habitude, il n’y aurait eu aucune pénurie. Sans toutes ces images relayées par les médias, nous n’en serions pas là.

Si on habitue trop tôt nos enfants à la télévision, il sera difficile pour eux de s’en détacher à l’âge adulte.

Les écrans prennent une place de plus trop importante dans nos vies. La télévision, les tablettes, les ordinateurs, les téléphones… nous côtoyons au moins l’un de ces écrans quotidiennement.

Alors comment faire pour que ces écrans ne prennent pas trop de place dans la vie de nos enfants ? Quels sont les dangers d’une exposition trop forte aux écrans ? Comment cette proximité avec tous ces écrans peut-elle devenir addictive ?

Préserver sa vie familiale des écrans

Les écrans s’invitent dans de nombreux foyer et captent l’attention et le temps disponible des parents mais également celui des enfants. Certains foyers mangent devant la télévision, d’autres garderont le téléphone à leur côté en toute situation. Dans de tels moments, la relation familiale se casse, le dialogue et la communication sont coupés. Le réflexe de se savoir « connecté » est tellement fort que l’intérêt pour tous ces écrans devient parfois plus attrayant que celui des membres du foyer.

De nombreuses personnes travaillent avec les écrans comme support, et nous en faisons partie. Nous sommes donc nous mêmes exposés aux écrans. Notre façon de nous protéger est de savoir s’en détacher et d’en gérer l’utilisation.

Chez nous, les écrans sont présents, mais non utilisés par les enfants. La télévision est toujours éteinte, nous l’allumons à l’occasion le soir pour regarder un film. Les enfants ne la regardent jamais. La tablette est utilisée par moment comme support pour écouter le son des instruments de musique, le bruit des animaux ou pour chercher une information. En dehors de cela, nous l’utilisons lorsque les enfants sont couchés. Il nous reste ensuite un ordinateur chacun que nous utilisons pour travailler et nous n’avons qu’un seul téléphone portable. Nous limitons donc au maximum notre « consommation d’écrans ».

Il est important de montrer l’exemple aux enfants. En ne faisant pas des écrans une priorité on leur transmet aussi un message, celui de leur faire comprendre que la vie est riche, que l’on trouve du plaisir dans de très nombreuses activités, que l’on peut privilégier les rencontres et les sorties.

Lorsque les parents montrent qu’il est possible de faire d’autres choses que d’être devant les écrans, et ce dès le plus jeune âge, les enfants le comprennent et sont ensuite capables de réguler leur rapport aux écrans beaucoup plus facilement lorsqu’ils grandissent.

Les dangers d’une exposition quotidienne aux écrans

Notre cerveau fonctionne avec des ondes, les écrans envoient également leurs propres ondes qui viennent alors modifier le bon fonctionnement de nos ondes cérébrales.

Par exemple, la télévision plonge notre cerveau et notre corps dans une passivité proche de l’état hypnotique. Les informations regardées viennent donc directement s’inscrire dans notre subconscient.

Les producteurs et autres réalisateurs d’émissions de télévision ont bien compris ce principe. Leur travail consiste à rendre notre cerveau disponible afin que les industriels puissent vendre leur produit dans les temps de publicité. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est l’ex-PDG de TF1, Patrick Le Lay:

Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ”business”, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit (…). Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (…). Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l’information s’accélère, se multiplie et se banalise. « 

Nous avons lu un très bon livre sur le sujet, TV Lobotomie de Michel Desmurget. Dans cet ouvrage, Michel Desmurget nous indique que les enfants sont très influencés par la télévision, qu’elle a un pouvoir sur eux qui est difficilement gérable, que l’imagination même des enfants est négativement impactée.

« La télévision capture l’imagination mais ne l’affranchit pas. Un bon livre stimule et libère immédiatement l’esprit. » Michel Desmurget.

Les écrans ont cette façon « d’agresser » qui est néfaste pour les enfants, surtout pour les plus petits d’entre eux qui n’ont pas encore le cerveau assez mature pour prendre le recul nécessaire. Les écrans déclenchent des tempêtes émotionnelles en eux qu’ils ne peuvent gérer. Il semble primordial de ne pas mettre les enfants devant des écrans le plus longtemps possible. La télévision, la tablette ou le téléphone ne sont pas des « baby-sitter » ;-)

Quand l’addiction aux écrans est latente

La télévision et les écrans en général peuvent très vite prendre beaucoup de place dans la vie des enfants. Par exemple, lorsque l’enfant est exposé très tôt à la télévision il peut développer un reflex de Pavlov. Ce reflex consiste à anticiper en associant une action présente à une situation qui va suivre. Par exemple, arriver à la maison et commencer par allumer la télévision.

Les écrans peuvent très rapidement devenir addictif car ils entraînent un état de passivité qui ne demande pas d’effort à fournir, ni physique ni cérébral. C’est donc une activité très attrayante pour les enfants, notamment lorsqu’ils sont fatigués. Le problème c’est qu’ils vont venir énerver les enfants et ajouter de la tension à l’enfant déjà fatigué. La crise n’est plus très loin…

Lorsque l’habitude est lancée, les enfants s’accoutument aux écrans et le temps disponible dont ils disposent pour jouer, créer, imaginer, se dépenser… est alors très nettement diminué.

Les problèmes qu’apportent les écrans sont réels. Les enfants très exposés à ces fameux écrans sont plus susceptibles de développer des troubles attentionnels, des troubles du comportement et des troubles du sommeil. Ils ont trois fois plus de chance d’être en surpoids et augmentent de plus d’un tiers le risque d’échec scolaire. Cette liste de dangers n’est pas exhaustive malheureusement.

Tu l’auras compris, il est préférable de favoriser des activités manuelles, ludiques, d’aller se promener et de faire de « vraies » rencontres.

Tu peux regarder cette vidéo que j’ai faîte sur le sujet: https://youtu.be/1IzrajO3IZI

Prends bien soin de toi et de ta famille.

Amélie


Nous sommes aussi sur les réseaux sociaux:
Sur Facebook, je partage mes réflexions, ce que j’aime et quelques citations inspirantes. Tu peux d’ailleurs y partager cette lettre: https://www.facebook.com/famille.epanouie/
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Sur Instagram, je prends des photos de notre quotidien et des activités d’Arthur et Gaspard. Cela peut te donner de bonnes idées: https://www.instagram.com/famille_epanouie/
Tu peux aussi retrouver la présentation de mes ateliers ici:https://www.famille-epanouie.fr/atelier-YT

Mon nouvel atelier sur la gestion des crises est pratiquement terminé. Je t’en reparle très vite.

 

 

About Amelie Blot

Je me rappelle étant petite que je disais à ma maman : "quand je serai grande je ne punirai pas mes enfants !". Les années ont passé, je suis devenue maman et ce principe qui "était" en moi est plus fort que jamais. Je me forme au quotidien, à travers mes lectures enrichissantes et auprès de mon petit Arthur, à une méthode d'éducation respectueuse et bienveillante. J'espère pouvoir vous transmettre le goût de vivre la fabuleuse aventure de la parentalité tout en préservant l'épanouissement familiale si nécessaire au bonheur.

20 20 commentaires

  1. J’ai adoré votre article. Merci de nous ouvrir les yeux. Si tout le monde pouvait avoir votre raisonnement il y aurait beaucoup moins de c** sur cette terre :D

    • Article très juste. Pour ma part je ne suis pas très télé de base. Et plus du tout depuis quelques mois. Et sincèrement le peu que je regardais me polluais et demoralisais. Que du negatifs… bon le hic c que j’ai decouvert le risque de pénurie d’essence en faisant les courses avec les km de file d’attente. Pas grave on marchera…….

  2. Cet article tombe à pique! Je suis en pleine réflexion pour me séparer de ma télévision.. Car je prend conscience qu’elle envahi mon foyer (composé de mon enfant de 3 ans, mon compagnon et moi). Il est vrai qu’en absence d’écran on prend le temps de se parler et de faire des choses manuelles (la cuisine, du vélo, etc.) ! Merci de prendre du temps d’écrire ces articles! Cela est réconfortant de savoir qu’on fait cela pour le bien de nos enfants contrairement à ce que voudrait nous faire croire la société de consommation qui nous pousse à toujours posséder plus d’écrans!

  3. J’ai aimé cet article ! Le tutoiement t est pour beaucoup ;-) Je te suis depuis plusieurs mois maintenant… Très sceptique au début, assez sceptique par la suite, je le deviens de moins en moins au fur et à mesure des vidéos… Je me contente de prendre le meilleur, ce qui me paraît être une bonne solution sans pour autant être complètement adepte ! Bref, merci à toi quand même de m’avoir permis d’avoir une nouvelle vision des choses et de ma relation avec ma merveilleuse fille de bientôt 2 ans…
    Celine

  4. Chez nous cela fait longtemps que nous ne regardons plus la télévision, en effet pour déprimer avec des mauvaises nouvelles ou s’abrutir devant des émissions sans intérêt! On vit notre vie sans. Bien-sur de temps en temps on s’informe. Mon fils Arthur regarde de temps en temps allé une fois par semaine en moyenne 2 petits ours brun mais il préfère qu’on lui lise des histoires. l’ordi on y est avec lui de temps en temps pour regarder un c’est pas sorcier, il adore! Ou écouter de la musique et surtout regarder jouer des instruments de musique il aime beaucoup le violon: Marie Samuelsen, Nigel Kennedy et là on vient de découvrir Damien Escobar. et chez nous on préfère aussi lire des romans et moi des livres sur l’éducation. Pour ce qui est du mode de vie j’ai arrêté de travailler pour m’occuper de mes enfants et mon compagnon c’est mis à 80 pour cent. En terme de consommation nous pratiquons ce que j’ai appelé la décroissance et de la consommation alternative: le plus possible de l’occaz (brocante et bon coin)ou du recyclage de nos vieille affaires. On achète le plus possible du bio et du raisonné et le plus possible directement avec le producteur. J’ai fait le choix de le mettre à l’école mais à la Réunion on est vite dehors: mer, montagne, cascade, bassin on à la choix, il est pas trop coupé de la nature. En tous cas on fait de notre mieux pour ne pas tomber dans le piège de cette société qui ne sait plus vivre autrement qu’en consommant!!

  5. Delphine LECONTE

    J’ai beaucoup apprécier ce petit courrier, il me permet de réfléchir sur la place trop importante que j’ai laissé aux écrans au sein de mon foyer, mais surtout auprès de mon fils de 4 ans bientôt 1/2.
    Merci beaucoup Amélie (et Fabien) pour toutes vos vidéos et articles.

  6. Merci pour cet article. Totalement d’accord bien sûr notre télé est allumée un soir de temps en temps pour un film ou documentaire. Ordinateur quand notre fils dort ou alors si l’on cherche quelque chose avec lui (photo d’un animal ou d’un endroit ou bruit). Ce qui m’a surtout interpellé c’est votre changement de vie. Nous étions nous aussi un jeune couple consommateur connectés urbain et aux horaires à rallonge….. et ma grossesse a tout remis en question: mode de consommation, écrans, lectures, parentalité, allaitement…..rapport à la nature… un changement radical et nous sommes tellement heureux et nous mêmes…. Nous nous heurtons à tellement de reflexions et remarques que vous êtes une vraie ressource. Merci
    Prenez soin de vous et de vos enfants aussi!

  7. je trouve cette lettre intéressante et porteuse d’un beau message d’alerte.
    Seul bémol pour moi, la question de l’argent.
    Sans rentrer dans les détails de ma vie personnelle, je peux dire qu’effectivement, l’argent ne fais pas le bonheur
    mais qu’en il manque, cela génère stress, angoisse qui nuisent au bonheur.
    Je précise, juste, que ma fille (2 ans et demi) et moi vivons avec à peine 700 euros par mois. je vous laisse imaginer…
    A la maison, nous n’avons pas de télé, pas de tablette, juste un pc que j’utilise quand ma fille dort et un portable.
    malgré le fait qu’elle soit « protégée » des écrans, et que sa maman ne soit pas accro du tout, elle est très attirée. j’ai du mal à avoir une discussion car elle cri pour avoir le téléphone et demande à regarder les photos, du portable, très souvent. Cela fini toujours par ses petits doigts qui se balade partout sur l’écran tactile. Que faire? cela fait tellement parti de leur monde.
    Difficile de dire à un enfant, ça ce n’est pas pour toi. C’est mauvais pour ton cerveau …..
    Ce n’est pas cohérent, tout le monde s’en sert autour d’eux.
    Pour moi le mal est fait, pour preuve les créateurs Apple, Google… ne laisse pas leurs enfants utiliser ces technologies, qu’ils
    ont eux même créé. Leurs enfants sont en écoles Montessori, Steiner car ils connaissent très bien la problématique.
    J’espère que votre « notoriété » permettra à de nombreux parents de réaliser que l’essentiel n’est pas là!
    Que voulons nous pour nos enfants et pour nous même?

  8. Bonjour, voici mon expérience : par choix mon époux et moi n’avons jamais eu de télévision et nos enfants s’en portent très bien (3 excellents élèves avec plein d’amis). Juste une anecdote : lorsque mon plus jeune avait environ 3 ans nous étions en vacances dans un hôtel et nous lui avons fait le « petit plaisir » (que mes enfants retrouvent aussi en allant chez leurs grands-parents) d’allumer la télé. Il a passé environ 1/2h devant des dessins animés auxquels nous n’avons pas prêté attention puis nous sommes sortis balader en ville et là, dans une vitrine, mon fils repère une poupée D*ra (à l’époque je ne savais même pas ce que c’était…) qu’il me demande,avec insistance, lui acheter… Surprise et contente qu’il me demande ce jouet, alors qu’il ne jure que par les voitures, je lui achète avec plaisir. Vous imaginez peut-être la suite : le lendemain en allumant à nouveau la télé, je m’installe avec lui et je découvre le dessin-animé D*ra !!! Je m’aperçois, avec stupéfaction, qu’1/2 de télé a réussi à influencer le désir de mon fils pour ce jouet et m’inciter à l’acheter !!! Vous imaginez bien que cette expérience m’a conforté dans ma volonté de ne jamais faire entrer le petit écran à la maison…

  9. a ce propos un super numéro de cash investigation sur comment on formate les enfants à devenir de bon petit consomateur!!

  10. Cet article tombe à pique. Ce soir goûter chez nous : le petit de 3 ans cherche la télé et réclame un dessin animé, la maman m’a indiqué le replay de la 5. Voir mon loulou l’air hagard complètement absent ma fendu le coeur.. puis réflexion de la maman comme quoi les livres de mon 2 ans sont trop compliqués (oui les histoires sont réelles et les imagiers sont de beaux dessins précis avec des photos réelles. )

  11. Merci pour cet article! Avant d’être maman, avec mon compagnon, nous regardions souvent la télévision. Depuis que notre petite fille est née (il y a bientôt 2 ans) nous ne la regardons quasiment plus, chose que je n’aurai jamais imaginé avant. On éteint systématiquement la télé quand Lison est dans la pièce à vivre, au début on le faisait sans sans rendre compte, maintenant on l’allume rarement même quand on est que tout les 2! Maintenant les enfants sont tous attirés par les écrans et je trouve ça triste de voir qu’il ne savent pas quoi faire quand les écrans sont éteints et je sais que je ne veux pas que ça fasse pareil avec ma fille. On vit a la campagne et il y a tellement des belles choses à faire dehors, dans le monde réel plutôt que de rester assis devant un écran, dans un monde virtuel!
    Au plaisir de lire tes prochains articles! (bonne idée le tutoiement!)

  12. wiwi oum o s s i

    merci infiniment pour ce superbe article adhere a cent pour cent ,vraiment merci amelie pour ce superbe rappel sur la « richesse » c est mon chere epoux a present que je dois deconnecte des infos ,nous n avons pas de tv ,ni de tablette plus de telephone pour ma part ,mais bizarrement ma chere amelie je reste une grande stressee

  13. devecchi julia

    MERCI AMELIE POUR TON MESSAGE ,MOI J’AI GRANDIs entouré de livres et sans télévision et je m’en porte très bien , ma fille a cinq mois et j’aimerai beaucoup que mon mari prenne réellement conscience de l’importance de limité l’usage de son portable en présence de notre puce …

    Julia.

    PS: Ce qui me stresse le plus et que j’ai beaucoup de mal a gérer….! c’est l’influence des autres sur ma fille, l’impact de leur propos ou de leur gestes par la belle famille par exemple , donc si tu as quelques astuces une vidéo je suis preneuse…

    prenez soin de votre famille
    Julia.

  14. Oh comme je suis d’accord avec toi! Je me suis séparée de ma télévision il y a déjà un paquet d’années, mon conjoint a suivi naturellement le mouvement quand nous nous sommes installés ensemble et notre fils de 20 mois est du coup bien protégé vu qu’il ne voit cette drôle de choses que chez les amis et famille. Ce qui nous a étonné dès le départ, c’est que même quand il regarde l’écran une minute par curiosité, il s’en détache très vite pour repartir jouer seul ou avec quelqu’un. Je crois qu’il n’y voit pas d’intérêt… Il aura le temps plus tard de découvrir des choses avec nous car il y a bien sûr de très belles choses aussi qui peuvent passer par l’écran mais c’est à nous en tant que parents il me semble d’éveiller l’esprit critique de nos enfants face aux médias et à tout ce qu’ils proposent. Beaucoup de gens sont très sceptiques et il me semble un brin fatalistes face à tous ces écrans. Oui nous sommes baignés dedans, oui c’est utile mais sommes-nous obligés de consommer sans réfléchir et de ne pas choisir ce que nous voulons réellement en faire? Chaque personne a le droit de décider de sa propre vie et de ce qu’il veut en faire. Il en est de même face à cette société de consommation.
    Je te remercie pour cet article Amélie, il m’a touché car il résonne en moi. J’y retrouve des convictions personnelles très fortes et il n’y aura jamais assez de bienveillance dans ce monde.
    Prends également bien soin de toi et ta famille (c’est aussi une expression que j’aime utiliser avec tous les gens que je côtoie car n’est-ce pas le plus important dans la vie? )

  15. Rien à voir mais: un grand merci d’être revenu aux articles écris, ayant des problèmes d’audition je peux à nouveaux vous suivre.

  16. Elisa Rivière

    Bonjour, tout d’abord merci pour votre article bien détaillé et informatif, j’aimerai zéro dessins animés pour mon fils avant l’âge de 3 ans mais je n’y suis pas parvenu cet vers 14 mois, j’ai craque et je l’ai mis d’abord devant les comptines sur YouTube. Puis face aux épisodes de Pocoyo en espagnol car je parle espagnol avec mon petit garçon.
    Mon mari n’est pas très présent et malheureusement la situation familiale ne nous permet pas de devenir indépendants car nous vivons avec moins d’un smic pour nous trois…Malgré les horaires de mon mari (travail dans la Restauration) et malgré la fatigue, il tente de faire de son mieux. N’ayant pas de famille, je m’occupe de mon fils aussi bien que possible dans un appartement en location totalement atypique. Je suis donc tous le temps entrain de jongler entre mes tâches ménagères, la cuisine et mon fils qui est hyperactif et demandeur d’activités pour remplir son réservoir affectif. Il aime que je joue avec lui bien que depuis peu il joue de plus en plus seul à 21 mois. Toutefois, comme tout les enfants, il est insatiable d’activités mais surtout celles qui sont supervisées par maman.
    J’ai donc recours à la tablette pour réussir à le canaliser et pour être sincère l’hypnotiser afin de pouvoir cuisiner tranquille sans cris, ni pleurs.
    Je culpabilise énormément car nous ne consommons pas d’écrans ou peu à la maison. Mon mari est un grand lecteur et je lis tant que je peux… Mais n’ayant droit ni à une place en crèche, ni à la halte garderie et ne gagnant pas suffisamment pour embaucher une ass. mat; je me demande comment faire pour l’empêcher de crier, se jeter par terre, lancer les jouets ou activités éducatives mises en place pour le faire patienter juste au moment où j’en ai le plus besoin?

  17. Merci pour cet article qui repositionne la télé et surtout l’information que l’on reçoit passivement sans l’avoir réellement choisie. De notre côté, nous n’avons pas de télé à la maison et nous suivons les informations de très loin. Nous tentons aussi de choisir au maximum notre vie. Pour les enfants, se posent également la question des écrans. Nous y avons longuement réfléchi et après de nombreuses recherches (j’ai écrit plusieurs articles à ce sujet sur mon blog http://parents-heureux-enfants-heureux.com) pour l’instant, nous avons sécurisé au maximum les écrans grâce à des paramètres assez simple, nous limitons le temps, et c’est OK pour des programmes choisis. Tout cela reste évolutif en fonction de l’enfant et de son âge.
    Merci encore pour l’article.
    Alexandra

  18. Merci pour cet article qui remet bien des choses en place. Maman de 3 enfants, j’ai un peu de mal à gérer le temps d’écran à la maison, notamment le temps informatique avec mon fils de 12 ans qui veut en faire son métier plus tard !! Il est encore jeune et peut donc vouloir changer de voix mais d’un autre côté, je souhaite qu’il choisisse lui -même son métier, qu’il soit lui même tout simplement et qu’il soit heureux. Comment gérer dans ce cas cet outil pour qu’il ne devienne pas une addiction car, aujourd’hui, je ne lui tolère que quelques plages et c’est la guerre à la maison même si j’essaie de le raisonner avec bienveillance. De plus, l’informatique est au programme désormais au collège…même plus d’agenda pour les leçons, connexion obligatoire sur internet pour avoir les leçons. Donc pour faire gagner de l’autonomie aux enfants, pas évident je sais très bien que lorsqu’il va sur scolinfo, il dérive vers you tube pour visionner de nouvelles vidéos. Si certains parents sont confrontés à cela et ont quelques idées, je suis preneuse….Avec mon conjoint, nous essayons de donner l’exemple comme pas de télévision pendant les repas, ni le soir quand il y a de l’école le lendemain, pas de portable à table….mais ça n’a pas toujours été le cas donc pas évident de revenir en arrière. Merci encore pour l’article.
    Alexandra

  19. Stéphanie Facca

    Mes enfants de 4 et 5 ans adorent s’amuser ensemble. La télé, c’est pas leur truc, et c’est pas le notre non plus ;). La tablette, on n’en n’a pas. Le téléphone, il nous sert de lien social, mais ne déborde pas dans notre quotidien et il n’a pas sa place pendant les repas ! Les infos, on les prend ailleurs que sur des écrans ou autres médias. La culture, on l’appréhende au quotidien… Bref, cet article est une pépite, à lire et faire lire !

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