endormir bébé

Je ne passerai plus après mon bébé

Lorsque je suis devenue maman, la chose qui a été la plus dure pour moi, au-delà de mes difficultés à allaiter, de la fatigue, des nuits entrecoupées, de mon panier à linge plus haut que l’Everest, de l’impossibilité d’être seule aux toilettes, de la difficulté à manger plus de 3 bouchées d’affilée sans avoir à me lever, ce fut endormir bébé que ce soit le soir, la nuit ou lors des siestes.

Pourquoi ?

Au-delà du fait que ces pleurs inscrivent en moi un sentiment désagréable et inconfortable, ils me fatiguent et m’épuisent.

Quand les autres me rassuraient sur le fait qu’il était normal que mon enfant pleure, j’entendais sans écouter.

Mon cœur, ma tête et tout mon corps avaient besoin d’entendre un autre message.

Je suis alors partie en quête de comprendre les pleurs de mon bébé pour trouver des solutions d’apaisement pour eux autant que pour moi.

Que se passe-t-il quand je pleure ?

J’ai commencé par observer ce qu’il se passait en moi lorsque je pleurais.

J’ai rapidement compris que mes pleurs étaient le reflet d’un besoin, d’un sentiment de manque, d’un message qui n’était pas (ou mal) passé, d’une blessure réveillée, de mots blessants…

Pleurer était pour moi un moyen de décharger mes angoisses, ma tristesse et mon mal-être passager.

Quand je pleure, j’aime que quelqu’un me prenne dans ses bras, m’écoute, me donne de l’amour.

Je n’ai pas besoin d’être rassurée, car je sais que mes pensées ne sont pas la vérité.

Mes pensées ne sont qu’un aspect subjectif de mes perceptions. Mes pensées ne sont pas la réalité, elles peuvent le devenir si je persiste à y croire, mais au moment où je les émets, elles ne le sont pas encore.

Personne n’a le pouvoir de changer mes pensées à part moi.

Mais indéniablement, lorsque je suis soutenue dans mon chagrin, je me sens mieux. Je me sens mieux, car ma douleur est reconnue. J’ai ce sentiment d’amour et d’importance qui m’est envoyé tel un drapeau blanc en signe d’auto-apaisement.

Cette considération m’apporte un souffle de confiance et je comprends que mes émotions sont normales.

Et même si personne ne peut véritablement m’apporter de solutions, une présence aimante lorsque je pleure m’aide à aller mieux.

Et c’est en allant mieux que je peux réfléchir à mes pensées et les changer.

Bien sûr, un bébé n’a pas encore la capacité de faire évoluer ses pensées (quoique…), mais il a le droit, lui aussi, d’être soutenu dans son chagrin.

Il a le droit d’avoir une présence affectueuse pour l’aider à reprendre confiance en lui, pour l’aider à chasser ses angoisses, pour l’aider à comprendre que pleurer est normal et qu’il est bon, parfois, de pleurer dans les bras de quelqu’un.

Oui, cela fait du bien de pleurer dans les bras de quelqu’un.

câlin garçon avec maman

Commencer par changer ce dont on a conscience

C’est alors que j’ai compris pourquoi les pleurs de mon bébé étaient si durs à gérer et pourquoi ils me fatiguaient autant : ils induisaient un accompagnement et un don de temps et d’énergie auxquels je n’étais pas préparée.

J’ai compris aussi que la plupart des parents qui laissaient pleurer leurs enfants le soir ne le faisaient pas endormir bébé seul à la dure ou à faire sa nuit.

Mais tout simplement parce que, eux non plus, n’étaient pas préparés à offrir ce temps et cette énergie.

Nous n’avons pas conscience du temps et de l’énergie que nous devons allouer pour répondre aux besoins de notre bébé lorsque nous devenons parents.

Et on ne peut changer que ce dont on a conscience.

La conscience m’aide chaque jour et m’ouvre des horizons et des possibilités que je n’entrevoyais pas avant.

Je me suis donc fait une promesse : répondre aux besoins de mes enfants tout en respectant les miens.

Et c’est à ce moment-là que ma parentalité a changé.

En quelques mois, je n’ai plus subi les émotions de mon enfant, ses pleurs, ses frustrations et ses colères.

J’avais fait évoluer mon accompagnement vers la conscience et en misant sur la qualité de mon implication.

Je ne peux pas offrir une disponibilité intégrale à mes enfants. Mais je peux leur offrir ma présence dans les moments où ils en ont le plus besoin.

J’ai tenté une autre approche, une autre posture. Au fil des jours, mon rôle et ma mission auprès d’Arthur, mon premier enfant, a pris tout son sens.

Je devenais la mère que je voulais être, et encore au-delà, je devenais la personne que je voulais être pour lui, mais avant tout pour moi.

Pas une personne parfaite, oh non !

Chaque jour, je continue à prendre conscience de mes failles, et j’apprends aussi à m’assumer dans ma globalité. Et surtout, j’apprends à prendre soin de moi dans les bons, mais encore plus, dans les mauvais moments.

amelie blot

La solution est en nous

Nous attendons trop longtemps que la solution vienne de l’extérieur.

En cherchant au mauvais endroit, nous passons à côté de la mine d’or qui est en nous et qui a le pouvoir de rendre notre vie brillante. La solution est en nous.

En nous réappropriant l’essence même du rôle de parent, nous inscrivons chacun de nos gestes avec cohérence pour mener à bien la plus belle et la plus grande mission de toute notre vie.

Nos enfants ont besoin de nous maintenant. Pas demain, pas après les vacances, pas quand nous aurons le temps… Ces moments n’arriveront jamais.

Attendre le bon moment, c’est prendre le risque de se placer en spectateur de sa vie. C’est prendre le risque de regretter toutes ces choses que l’on aurait pu faire.

Notre quotidien et les exigences auxquelles nous devons répondre chaque jour ne nous rendent pas la vie facile, et pourtant, rien n’est impossible.

Aujourd’hui, il existe des hommes-troncs, sans bras ni jambes, qui traversent des mers.

Alors il nous suffit de quelques mots, de quelques gestes, et d’une décision pour que l’impossible devienne possible.

Allaitement maternel prolongé d'un bambin

Endormir bébé sans pleurs

Pour moi, la décision a été claire comme de l’eau de roche : je devais commencer par changer mes soirées et faire en sorte que mon petit Arthur s’endorme paisiblement chaque soir avec la même constance

Et lorsque mes soirées ont changé, mes journées ont changé !

Avec de la volonté et une approche simple et naturelle, j’ai transformé le moment que je redoutais le plus chaque jour en un grand moment de plaisir.

Mon enfant a ressenti ce changement au plus profond de lui-même et cela lui a donné assez de confiance pour s’apaiser et lâcher prise tous les soirs de sa vie.

Nous transmettons inconsciemment tout ce qu’il se passe en nous à nos enfants. Pour changer toutes ces choses qui nous déplaisent, nous devons commencer par aller puiser en nous.

A ce jour, j’ai de la gratitude pour la détermination qui m’a guidée dans ce cheminement et qui m’a permise d’accompagner chacun de mes enfants à s’endormir naturellement et sans pleurs.

Soyez certaines que vous êtes capables d’accompagner votre enfant à trouver le sommeil sans pleurs et sans cris.

Plus vous l’accompagnerez, plus il sera simple d’endormir bébé seul. Et plus vous serez nourrie par ce sentiment très fort d’accomplissement.

Confiance, gratitude et apaisement s’installeront durablement en vous et vous ne vous sentirez plus fatiguée.

Non pas que vous n’aurez plus rien à faire pour accompagner votre enfant, mais vous saurez comment le faire pour que ses besoins et les vôtres soient respectés.

Et surtout, vous saurez “pourquoi” vous le faites.

La réponse à cette question cruciale sera votre carburant le plus efficace pour vous mener vers une vie sereine et épanouie.

Pour aller plus loin et découvrir comment endormir bébé dans le calme et sans pleur, j’ai mis au point un programme basé sur ma propre histoire et mon expérience.

Ce programme 100% en ligne a déjà accompagné des centaines de parents à retrouver des nuits sereines et épanouies. Je t’invite à cliquer ici pour découvrir le programme « Sommeil de l’enfant ».

Le sommeil de l'Enfant avec constance
Constance qui dort

Prends soin de toi et de tes enfants

Amélie

About Amelie Blot

Je me rappelle étant petite que je disais à ma maman : "quand je serai grande je ne punirai pas mes enfants !". Les années ont passé, je suis devenue maman et ce principe qui "était" en moi est plus fort que jamais. Je me forme au quotidien, à travers mes lectures enrichissantes et auprès de mon petit Arthur, à une méthode d'éducation respectueuse et bienveillante. J'espère pouvoir vous transmettre le goût de vivre la fabuleuse aventure de la parentalité tout en préservant l'épanouissement familiale si nécessaire au bonheur.

Une participation

  1. Bonjour,
    Merci pour ce bel article et partage d’expérience.
    Je trouve cela très touchant.
    En tant que maman c’est normal de vouloir le meilleur pour ses enfants et parfois on a tendance à s’oublier.
    Je côtoie beaucoup de parents (je suis infirmière puéricultrice) et beaucoup se sentent épuisés par les situations du quotidien.

    Je pense que cela est aussi parce qu’il manque de temps pour eux, ou plutôt ne le prenne pas.
    Alors qu’il est tout aussi important de respecter ses propres besoins.

    D’ailleurs, pour prendre soin de ses enfants, il faut aussi prendre soin de soi

    Cet article devrait permettre à bien des parents de prendre conscience de l’importance de leur bien être.

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