Ma recette du bonheur

Ma recette du bonheur

L’ancienne Maman (que j’étais) faisait tout pour être une maman profondément bienveillante.

Être maman est la mission la plus importante de ma vie alors quand je le suis devenue, je me suis imposée d’être à la « hauteur » pour mon enfant.

Si mon intention à l’époque était bonne, je ne savais pas encore que je me voilais totalement la face et que je confondais 2 notions ultra-présentes de la vie de toute jeune maman.

Je vous parle d’ailleurs de ces 2 notions plus bas dans cet article.

Assez logiquement, je n’ai pas réussi à incarner la maman bienveillante que je m’étais imaginé 7j/7j et 24h/24h.

Pourtant, avec le recul, je m’en rends compte que je m’en sortais plutôt pas mal. Mais cette maman que j’étais avait un regard très dur sur elle.

Les moments où j’étais simplement humaine, où 
j’étais débordée, fatiguée, et que je n’arrivais pas à appliquer les méthodes de parentalité positive – auxquelles je croyais dur comme fer – je me sentais comme une m*r*e !

Oui les mots sont durs, mais c’est ce que je ressentais profondément.

Je m’en voulais tellement de ne pas être moi, de crier sur mon enfant ou de manquer de patience avec mon nouveau-né.

C’était assez dingue, car je faisais tout pour être une meilleure maman et je me retrouvais à me sentir une plus mauvaise personne que quand je n’avais pas d’enfant.

Il m’a fallu plusieurs années pour comprendre que le mode d’emploi du bonheur tenait en 3 mots.

Parce que même avec les solutions les plus efficaces du monde, il m’arrive encore de passer une mauvaise journée
, d’enchaîner les ratés, et de finir par élever la voix.

Parce que vivre à 5, c’est forcément un peu plus compliqué que de vivre tout seul.

Pour que chacun trouve sa place (et pour retrouver mon équilibre personnel), j’ai dû changer de point de vue sur ces journées “ratées”.

… En changeant de point de vue sur moi.

Aujourd’hui, j’ai envie de vous partager ma recette du bonheur, qui se résume en trois mots :

❤️ Arrêter de culpabiliser ❤️


Un mode d’emploi qui nécessite 4 prises de conscience :

1. Je peux me focaliser sur mes accomplissements

Peu importe le moment où je perds patience, je me rappelle tous les moments où j’ai su accompagner mes émotions et celles de mon enfant.

> Au lieu de culpabiliser pour ce qui vous a échappé, félicitez-vous pour vos réussites.

2. Je me développe grâce à mes erreurs

Si je crie… je réalise toujours (après coup) que j’ai appris, ou compris quelque chose sur moi et sur mes enfants. Chaque “faux pas” me fait progresser.

> Mes “ratés” sont des étapes nécessaires pour créer chaque jour une vie de famille épanouie.

3. La culpabilité me fait plus de mal que de bien

Personnellement, j’ai beaucoup de mal à être 100% connectée à mon bonheur, lorsque je m’en veux pour quelque chose. Lorsque mon esprit passe et repasse en boucle ce que j’ai « raté », « mal géré », « oublié », « laissé passer », etc.

En fait, la culpabilité me fait même passer à côté du plaisir de faire un câlin à l’un de mes enfants, parce que je suis préoccupée. Je le ou la tiens entre mes bras et malgré tout, une partie de moi n’est pas présente, bloquée par mes soucis.

Et ça, ça ne me convient pas.

Alors je m’entraîne, un jour après l’autre, à me “lâcher du leste” et à me pardonner sincèrement et le plus vite possible ce que je juge comme un “échec”.

4. L’astuce de la meilleure amie. (C’est ma partie préférée !)

Lorsque je sens la culpabilité pointer le bout de son nez, j’essaye de me parler comme si j’étais ma meilleure amie.

C’est un petit dialogue intérieur qui donne quelque chose comme ceci :

« Tu as appris quelque chose aujourd’hui, qui t’aidera demain. Donc ce qui s’est passé aujourd’hui était nécessaire pour la prochaine étape de ta vie. Rien que ça, c’est une réussite en soi ! Bravo ».

> Si ça vous plaît, copiez ces mots sur un post-it ou dans une note de téléphone. Je serai votre amie bienveillante à tout moment. 😉

Après tout cela, vous allez peut-être me demander : mais si j’arrête de culpabiliser, est-ce que je ne risque pas de devenir une maman qui “s’en fiche” ? (ou pire ?)

Non.

❤️ L’absence de culpabilité fait de vous une maman plus sereine, plus épanouie, plus patiente, plus enthousiaste, plus heureuse…

Les erreurs font partie de la vie, elles nous servent à apprendre. Si on culpabilise pour nos erreurs, on se dévalorise soi-même et on ne peut donc pas s’améliorer.

Et c’est comme cela que jeune maman, j’ai confondu « Bienveillance » et « Perfection« . Je me formais pour m’améliorer dans mon rôle de maman, et inconsciemment je voulais devenir parfaite.

Je n’avais pas compris que simplement vouloir m’améliorer était la plus belle preuve de bienveillance pour mes enfants.

La bienveillance est la « capacité à se montrer indulgent, gentil et attentionné envers autrui d’une manière désintéressée et compréhensive. » Exemple : « Il m’a prouvé sa bienveillance à maintes reprises. Son aide m’était indispensable dans les épreuves les plus délicates de ma vie. »

Notez bien cela : « Être une maman bienveillante, ce n’est pas être une maman parfaite. »

Et pensez à être bienveillante envers vous-même ❤️

Si cet article vous a plu, je vous invite à le prolonger en écoutant le Podcast : Vaincre le sentiment de culpabilité

Amélie

About Amelie Blot

Je me rappelle étant petite que je disais à ma maman : "quand je serai grande je ne punirai pas mes enfants !". Les années ont passé, je suis devenue maman et ce principe qui "était" en moi est plus fort que jamais. Je me forme au quotidien, à travers mes lectures enrichissantes et auprès de mon petit Arthur, à une méthode d'éducation respectueuse et bienveillante. J'espère pouvoir vous transmettre le goût de vivre la fabuleuse aventure de la parentalité tout en préservant l'épanouissement familiale si nécessaire au bonheur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.